Suite des carnets d’indispensable espoir.

Les dernières informations n’étant pas fameuses, nous devons nous attendre à un allongement du confinement et des conditions qui l’accompagnent. Face à cette situation, nous ne sommes pas tous égaux. Entre d’un côté une famille habitant une maison avec un jardin et qui bénéficie ainsi toute à la fois d’un soutien affectif indispensable mais aussi d’un espace vitale correct  et d’un autre côté une personne vivant esseulée dans un 20 mètres carrés sous les toits, le confinement n’est pas tout à fait identique ! Les conséquences psychologiques non plus.
Certes on m’apposera que l’urgence n’est pas là, mais quant on est seul et confiné, on gamberge surtout dans des situations anxiogènes. On tente de se projeter dans un avenir que l’on voudrait meilleur, mais il ne faut pas se leurrer, il faudra du temps pour se relever, pour certains c’est un lourd bilan qui s’annonce.
D’abord psychologiquement. L’enfermement, dans la durée et dans certaines conditions, même pour une cause essentielle, est une épreuve que tout le monde n’est pas capable d’affronter. Certaines souffrances psychologiques peuvent être dévastatrices. Dans les épreuves le soutien affectif est essentiel ; à l’inverse, le stress, l’inquiétude, l’angoisse et l’inaction sont néfastes pour la santé.
Ensuite il nous faudra affronter une crise économique sans précédent et compter avec une sérieuse « casse sociale » aux conséquences qui elles aussi seront terribles, surtout pour les plus petits. Les puissants, eux, s’en sortiront, comme toujours.
Curieusement, il y a aussi une victime, dont on ne parle plus, c’est la révolution qui grondait un peu partout sur la planète ces dernières années.
Mais je ne terminerai pas ce billet avec ce que certains appelleront du « mauvais esprit » ; j’essaierai de le faire avec une touche d’optimisme (mais pas un optimisme béa) en affirmant que nous sortirons de ce cauchemar, à condition de rester unis et en espérant que dans quelques temps, face à une situation qui deviendrait de plus en plus difficile, certains ne cèdent pas à une violence redoutée par des psychologues et qui ne ferait qu’ajouter des maux aux maux.
Croyons en notre capacité d’adaptation pour maintenant et pour demain. « Haut les cœurs ».

eric@pariset.net www.jujitsuericpariset.com

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