Un dimanche parisien

sans-titre (6)Dimanche dernier, à l’occasion du stage j’ai donc retrouvé Paris, je l’avais quitté en avril dernier. Ce fût l’occasion de passer un excellent moment en compagnie de mes anciens élèves et le bonheur de faire mon métier auprès de personnes convaincues et enthousiastes.

Parti le matin à 8 h 19 de la gare de Niort avec un « petit 3 degrés » relativement correct par rapport à ce que nous vivons en ce moment et c’est après deux heures trente de TGV que j’atteignais ma destination. Pour un ex-parisien le premier contact avec la capitale ne se limite pas à retrouver l’odeur si particulière qui règne dans le métro, non une fois sorti des entrailles métropolitaines se développent certaines émotions par rapport à des lieux et à des souvenirs qui s’y rattachent.

L’objectif de cette journée parisienne n’était pas de faire du tourisme ni de se répandre dans la nostalgie liée aux années passées, et encore moins de faire les soldes, mais bien d’encadrer un stage.

Après une « légère » collation en guise de déjeuner, place au ju-jitsu et au plaisir de l’enseigner. Trois heures de perfectionnement, de randoris et de transpiration. D’abord l’étude de quelques défenses sur coups de pied, ensuite un travail en profondeur sur les 16 techniques ; celles-ci se révélant une fois de plus comme une solide base de travail. Dommage qu’elles soient délaissées au profit d’autres enchaînements qui n’offrent pas les mêmes richesses. Enfin différentes formes de randoris, générateurs d’efficacité et exécutés en toute sécurité sont venus clôturer trois heures d’une belle intensité.

Cette journée fut aussi l’occasion de s’interroger à nouveau sur les motivations de certains professeurs à ne pas vouloir faire simple et en faisant l’impasse sur des « fondamentaux » techniques et des règles d’éthiques qui ont donné toute leur valeur aux arts martiaux et sans lesquelles ceux-ci ne seraient que de simples formes de combat.. Incompétence, négligence, besoin de se singulariser ou soumission ? Dommage, quoiqu’il en soit..

Pour conclure cette chaleureuse journée, je n’ai pas manqué d’évoquer le projet de formation d’un groupe rassemblant les élèves à qui j’ai eu le plaisir d’enseigner le ju-jitsu au cours de ces dernières décennies. Ce projet prend forme ; à ce sujet les personnes concernées et intéressées peuvent se manifester en donnant leur avis sur cette initiative.

Alors que la neige commençait à tomber en même temps que la nuit, il était l’heure de prendre la direction de la gare Montparnasse après s’être donné rendez-vous très prochainement… Pourquoi pas dès le 5 mars pour un nouveau dimanche parisien. Et peut-être avant !

eric@pariset.net

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