Pascal évoquait la « misérable condition de l’homme », appelé, en effet à disparaître.
En sera- t-il de même pour notre ju-jitsu ?
Nous sommes heureusement nombreux à combattre pour sa pérennité malgré une certaine adversité. De l’absence de structures propres – dans notre pays notamment – en passant par une multitude de méthodes n’ayant en commun que le nom, mais nullement la technique et encore moins les principes ou l’esprit, notre discipline a bien du mérite à exister. En France, le ju-jitsu est officiellement sous la férule de la FFJDA (Fédération française de judo et discipline associées).
Malheureusement, il ne bénéficie, au sein de cette fédération, ni de programmes de grades qui lui sont propres ni d’un brevet d’état. Ce sont en effet des grades et des diplômes de judo qui sont proposés aux pratiquants. Bien sûr, judo et ju-jitsu sont très liés historiquement et techniquement, mais il existe des différences et des spécificités dans lesquelles les ju-jitsukas aimeraient se reconnaître et pouvoir s’exprimer. L’EAJJ (École Atémi Ju-Jitsu) tente de regrouper les clubs qui, dans notre pays, souhaitent défendre l’autonomie du ju-jitsu, et qui plus est, de la forme traditionnelle japonaise.
L’espoir d’une fédération officielle pouvant s’occuper de sa gestion et de son développement n’est pas utopique. Sans aucun doute cela permettrait de sortir notre art martial préféré d’une condition et d’un traitement qu’il ne mérite pas. Avec l’EAJJ, nous œuvrons en ce sens. Le combat mérite d’être mené. D’autant que cet art martial a su traverser les siècles.
Là je suis d’accord vous.
Nous « pestions » (pour ainsi dire), à l’époque où je pratiquais à la FFJDA, du manque d’exercice de Ju jitsu demandé lors des UV des passages de grade (20% environ pour le 1er dan, et pire pour les suivants.).
Combien de section Ju jitsu dans différents clubs nous avons essayé de lancé, car nous étions un des rares club à avoir une vrai section Ju jitsu?
Je constate , maintenant que je pratique dans votre fédération, que beaucoup de pratiquants sont des déçus de clubs de la FFJDA, car trop de judo, de Nage-no-kata (le goshin-jitsu n’était qu' »accessoire »). J’ai pu moi même le vérifié, car j’ai dû essayé 5 clubs de la FFJDA avant de trouver ce que je cherchais.