Plus exactement, un passage dans le nord de la Bourgogne, un peu en dessous d’Auxerre, à Augy précisément. C’est une région que je connais parfaitement, mes parents avaient une « maison de campagne » à Mailly-le-Château à quelques kilomètres, ce qui fait que j’ai passé de nombreuses vacances et week-ends dans l’Yonne. Le temps d’une année scolaire, j’ai même été pensionnaire dans une institution auxerroise réputée, ce n’est pas là que se situe mon meilleur souvenir.
Ce court passage dans ce beau département, dimanche dernier, faisait suite à l’invitation de Michel Baillet qui officie dans plusieurs clubs de la région, des clubs dont il a été l’initiateur. Nous nous connaissons depuis plus de vingt ans et j’ai toujours apprécié son esprit d’entreprise et son engagement pour le ju-jitsu. Plus précisément, pour « les ju-jitsus ». En effet, son ouverture d’esprit, sa curiosité et son envie d’apprendre l’ont fait s’intéresser à plusieurs styles, sans jamais renoncer à la pratique et à la diffusion du nôtre. La preuve avec l’organisation de ce stage. Ce n’était d’ailleurs pas la première fois que j’intervenais dans l’un de ses dojos ; à deux reprises je m’étais rendu à Saint-Julien-Du-Sault, un peu plus au nord, mais je n’étais jamais encore venu à Augy.
Il est rare que ce genre de journée se passe mal, mais je dois dire que celle-ci aura été spécialement agréable. Grâce à l’accueil, à l’ambiance générale, à l’intérêt que les stagiaires portaient à ce cours et, ce qui est important, à leurs investissements sur les tatamis. J’ai proposé un programme qui, je pense, a satisfait tous les niveaux.
Une petite collation servie après le cours a permis d’agréables échanges sur différents sujets en rapport avec le ju-jitsu, mais aussi sur cette région dans laquelle je reviens toujours avec une certaine émotion.
Encore une journée qui me fait aimer le beau métier qui est le mien et qui augmente le « stock » de souvenirs positifs. Rendez-vous dans l’Yonne, sans doute, la saison prochaine. Merci à Michel Baillet et à l’ADJJ.
Bonjour Eric,
Je n’ai pas connu votre papa. Hélas !
Passionné par l’histoire du judo, j’ai rencontré plusieurs fois Henri Courtine pour parler des 1ers championnats d’Europe et du Monde de 1956 et 1958, car dans mes expos, Bernard et Henri doivent être honorés.
J’ai pu récupérer une carte envoyée de Tokyo en 1958 par Henri Courtine et signée aussi par votre papa. Elle était adressée à Me Michigami. Elle est dans mes albums d’exposition. Votre papa était un grand !
Je continue à rechercher des véritables photos, archives…pour lui rendre hommage.
Cordialement.
Henri