Conseils et recommandations

Quelques conseils et recommandations de début de saison.

Quand on a enfin choisi sa discipline, d’autres questions peuvent se poser. En premier, la fréquence des cours. D’ailleurs certains ne débutent pas, pensant que ne pouvant consacrer qu’une seule séance par semaine, ça ne sert à rien. Certes deux fois c’est l’idéal, mais une fois c’est mieux que zéro fois. Quitte à monter en puissance et à la condition que ce soit régulier. Ça nous amène à la régularité.

Plus que la quantité, c’est la régularité qui prime. Pour cela il faut se discipliner et retourner la pyramide. À savoir que, sauf cas de force majeure, le cours doit être prioritaire dans l’agenda, et non pas le contraire. Malheureusement c’est de moins en moins la tendance, la séance trouvant sa place quand on n’a rien de mieux à faire. Ce n’est pas une généralité, mais un penchant qui s’affirme ; dommage. Dans les premières semaines, des fois, l’envie de pratiquer intensément se manifeste et on voit certaines personnes venir presque tous les soirs. Par expérience, je me méfie d’un enthousiasme trop débordant.

Ensuite, il faudra respecter les consignes et les traditions liées à la discipline que l’on pratique. La tenue par exemple, il y a qui  s’en affranchissent. C’est au professeur de faire le nécessaire, nous n’avons jamais vu des footballeurs en judogi sur un terrain de foot.

Puis, respecter le salut. Pareil, il s’agit du salut propre à l’art ou à la discipline choisie. Dans les arts martiaux japonais, on ne se contente pas d’un vague signe de la tête ou d’un « check », ou encore pire de l’ignorer.

Autre chose importante : la ponctualité. Le salut du début, fait partie de la séance. Les arrivées en retard perturbent les cours. Tout le monde peut subir un retard, mais lorsque c’est systématique, et même fréquent, ça pose un problème. D’ailleurs, lorsque c’est le cas, on doit attendre sur le bord du tatami que le professeur vous invite à y monter.

Lorsqu’on doit quitter le tatami pour différentes raisons, il ne s’agit pas de demander la permission au professeur, mais tout simplement de l’informer. Un tatami et un dojo ne sont pas des moulins.

Toujours dans le cadre du respect du professeur et des lieux, on ne parle pas pendant les explications et lors de l’étude, des échanges peuvent se faire entre pratiquants, mais à voix basse, nous ne sommes pas sur un chantier.

Ne pas marcher pieds nus en dehors des tatamis, c’est tout simplement du bon sens hygiénique, surtout pour les disciplines qui ont du « travail au sol ». A propos d’hygiène, la tenue doit être propre, pensez à vos partenaires ! Toujours à propos de propreté et de sécurité, les ongles doivent être coupés courts et il faut bannir tout objet métallique lors des entraînements.

Tous ces us et coutumes peuvent paraître rébarbatifs et/ou d’un autre siècle, mais ils sont  tout simplement indispensables à une pratique saine et sécuritaire et plus largement à une société qui semble avoir besoin de ces fondamentaux. Pour qu’ils soient respectés, il en est de l’autorité du professeur, le « Maître des lieux ». Il n’est pas question de « discipline de fer », mais de respect. Si dans nos ARTS ces quelques règles ne sont pas respectées, où le seront-elles ?

Cela n’empêche pas – et même bien au contraire – de prendre du plaisir, nous sommes aussi dans le loisir.

Une dernière recommandation : lorsqu’on commence une saison, il faut aller jusqu’au bout.  Cependant, nous ne sommes pas toujours maître de notre destin.

Certains abandonnent en pensant que finalement, ils se sont trompés, que cette discipline ou cet art ne sont pas faits  pour eux.

Peut-être faut-il se poser la question suivante : est-ce la discipline qui n’est pas faite pour le pratiquant, ou le pratiquant qui n’est pas fait pour la discipline ?

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