Le sondage mis en place sur le site du club au début de mois de février peut d’emblée paraître original. Au regard de ce qui existe depuis des décennies, il l’est. Mais si on fouille un petit peu, pas tant que cela.
La question est de savoir si certains arts martiaux n’auraient pas davantage leur place au ministère de la Culture et non pas dans celui des Sports.
Tout d’abord, il faut distinguer deux groupes. Celui des arts martiaux qui proposent des affrontements en compétition et ceux qui se réclament d’être à but non compétitif.
Il s’agit bien évidemment du second groupe.
Il y a quelques arguments en faveur d’une telle appartenance. Tout d’abord, le fait qu’effectivement il n’existe pas de compétitions, donc il n’est pas utile de posséder un règlement sportif. Ensuite, un véritable contenu technique s’est enraciné depuis des siècles. Il semble qu’il pourrait s’apparenter à un patrimoine culturel (regardons les katas, par exemple). La découverte, la pratique et la maîtrise de ces techniques sont tout autant un enrichissement physique qu’un enrichissement culturel. Enfin, Il y a quelques décennies, n’utilisions-nous pas l’expression « culture physique » !
En défaveur de cette idée, le principal argument serait qu’il s’agit avant tout d’une activité physique et que celle-ci doit être encadrée par le ministère compétant.
Le but de ce sondage est avant tout de proposer une réflexion et pourquoi pas un débat.
Chacun peut commencer – au travers de ce blog – à donner son sentiment. En sachant que pour le moment, au 5 février, il y a quand même 41 % qui sont en faveur d’une appartenance au ministère de la Culture.
Bonne réflexion et à bientôt.
la dimension culturelle pour les arts martiaux traditionnelles est evidente
le fait que son expression soit physique necessite un encadrement de l’activité pour eviter les accidents et les risque pour la santé
Une double tutelle comme il existe pour certaines activité serais opportrune
pierre yves Brégeaut
judoka
ancien expert au ministere de la culture (8 ans)