En terme journalistique, cet article s’appelle un « marronnier », c’est-à-dire un sujet qui revient tous les ans à la même époque.
Ça n’échappe à personne qu’une nouvelle saison commence, c’est-à-dire que nous sommes « à la rentrée ». Cette année il s’agit d’une rentrée presque normale, ce qui n’était pas le cas depuis les débuts de cette crise sanitaire.
Beaucoup de pratiquants vont retrouver leur discipline, leur dojo et leur professeur. Quant aux novices, souvent pour eux se pose la question du choix.
Il existe des différences techniques et des objectifs distincts entre les arts martiaux ; ils guident naturellement les choix. Entre l’aspect compétition, le côté utilitaire, un travail « interne » et le sport loisir, il y a des offres différentes. Mais ce qui n’est pas non plus négligeable, c’est le choix d’un professeur. Il n’y a pas de bonnes, ni de mauvaises disciplines, par contre c’est parfois la façon de les enseigner qui les distinguent. Il y a le niveau technique, mais surtout la pédagogie et l’état d’esprit, la « philosophie » de l’enseignant, c’est-à-dire sa conception de l’art martial et sa façon de l’enseigner. Il faut s’assurer que ces éléments nous correspondent, pour cela, il faut pouvoir faire une séance d’essai.
Si un débutant n’est pas forcément en capacité de juger du niveau technique du professeur, par contre il est capable d’avoir un ressenti global. Souvent, la première impression est la bonne. Si, notamment, en tant que débutant, il est satisfait de la façon dont on s’est occupé de lui, si ce n’était ni trop dur techniquement ni physiquement.
Ceci étant, ce n’est pas toujours évident, quand il n’y a pas suffisamment de cours dans la grille horaires, de pouvoir satisfaire tous les niveaux, cependant, il est indispensable que chacun puisse travailler son programme.
Pour revenir à l’ambiance générale du dojo, il y a le professeur, mais il y a aussi les élèves. Bien souvent, ils véhiculent un état d’esprit identique. Il est important de s’assurer que, comme dans tout dojo qui se respecte, l’entraide n’est pas qu’un mot et que les anciens sont là aussi pour s’occuper des débutants. La transmission se fait par le professeur mais aussi par les plus gradés.
Avant de pénétrer dans un dojo, on peut aussi se fier à sa réputation, mais c’est avant tout un ressenti personnel qui sera déterminant.
Pour ma part, je suis heureux de pouvoir enfin renouer avec un enseignement régulier, à partir de cette semaine. Refaire mon métier, partager ma passion, donner des connaissances techniques et du plaisir à ceux qui le souhaitent, voilà un beau programme.
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Le ju-jitsu se compose de techniques de coups (atemi-waza), de projections (nage-waza) et de contrôles (katame-waza).
Comme indiqué la semaine dernière, je vais pouvoir commencer à diffuser mon art martial à Niort durant cette saison. Les cours se dérouleront le mercredi et le vendredi soir. Ce vendredi (le 2 septembre), je propose une séance découverte de 18 h 00 à 19 h 00. Débutants et confirmés seront les bienvenus. Une façon pour les novices de découvrir quelques techniques de base et faire leurs premiers pas en ju-jitsu. Pour les pratiquants (quelque soit leur discipline) cela permettra de se remettre en jambes et de refaire « des gammes ». Cette séance est sans aucun engagement. Merci d’indiquer votre présence. Rendez-vous vendredi à l’IME à 18 h 00. Renseignements complémentaires 06 14 60 28 25.
Nous voilà à quelques jours de la prochaine rentrée. Nous espérons tous qu’elle sera moins difficile que celles que nous avons vécues depuis maintenant trois saisons.
Ça y est, c’est fini, avant-hier matin nous avons vécu la dernière séance du stage de Soulac.
La semaine dernière, sur ma page Facebook, je proposais différentes photos présentant plusieurs formes de waki-gatame.
La recherche du beau est-elle utile dans les arts martiaux ?
Nous sommes à un mois de la rentrée et même si pour moi elle est encore incertaine, j’ai pensé écrire quelques lignes à propos d’un sujet qui me tient à cœur, à savoir « la pratique éducative ».
Il y a quelques temps j’avais évoqué le projet de publier « Mon dictionnaire des arts martiaux », mais préoccupé par de graves événements, j’ai mis de côté la finalisation d’un travail déjà bien commencé. Dernièrement, je m’y suis attelé à nouveau.
C’est en août 1986 qu’a eu lieu le premier stage ju-jitsu à Soulac-sur-Mer. Je m’y étais rendu à l’automne précédent, « en reconnaissance ». C’est à cette occasion que j’avais rencontré Fréderic Fétis. Il s’occupait du Centre Capdeville, là où une majorité de stagiaires logeaient durant plusieurs saisons. Chaque été, durant vingt-cinq années, nous nous retrouvions, ce qui n’a pas manqué de tisser des liens. En plus, j’étais souvent reçu à la table de la famille Fétis. Ce sera un grand plaisir de nous retrouver dans un mois.