Atémi – waza

Le prochain vendredi à thème sera consacré à l’atémi-waza (composante incontournable du ju-jitsu). À cette occasion, les 16 atémis seront abordés. Cet enchaînement propose une approche particulière du travail des coups : absence de techniques spectaculaires, juste une efficacité basique accessible à tous. Et puis, la nécessité de la compatibilité avec les autres techniques du ju-jitsu. L’atemi-waza n’est pas la finalité d’une défense, mais un moyen d’y parvenir. Donc, cela diffère dans l’esprit et la pratique, tant au niveau de l’intensité produite lors de l’exécution que dans les positions. Ces dernières devant être très naturelles pour permettre un enchaînement immédiat avec les projections et/ou les contrôles.
Parmi les particularités de cet exercice il y a donc, comme écrit plus haut, l’absence de « mise en garde ». La réaction doit provenir d’une posture naturelle, de la part de Tori et d’Uke. Une attitude de la vie de tous les jours, pour travailler une réactivité spontanée, alors que rien ne laisse à penser à une attaque dans l’attitude d’Uke.
Autre spécificité, le travail systématique à droite et à gauche. Comme dans le nage-no-kata, bien connu des judokas.
L’étude et la répétition des 16 atémis  permettent l’apprentissage des coups, mais aussi des esquives, des parades et des blocages. Apprendre à donner et à porter des coups est important, mais se rendre efficace dans l’art et la manière de ne pas les recevoir l’est au moins autant sinon davantage.
Enfin, non seulement cet enchaînement devra être considéré comme un sérieux entraînement à l’atémi-waza, mais il sera également une très bonne base de travail quand on l’associera aux autres composantes du ju-jitsu ; il est très souvent  le point départ d’une défense complète.
Vendredi prochain il sera donc abordé, mais pas que… Méthodes d’entraînement et de renforcement spécifiques aux coups de pieds seront également au programme.
Alors, vivement vendredi prochain.

Site du club ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Cela aurait pu très mal finir

Voilà une mésaventure qui se termine un peu près bien, alors que l’issue aurait pu être dramatique.
Il s’agit de l’histoire d’un élève ? qui restera anonyme ?  victime d’une agression sur son lieu de vacances à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Une attaque très violente, puisque son agresseur était armé  d’un tesson de bouteille. La personne en question souhaitait vendre de la drogue à sa victime. Celle-ci, n’étant accro qu’au ju-jitsu, déclina la proposition ! C’est quand il lui tourna le dos pour continuer son chemin que l’individu (selon la formule consacrée) l’agressa par derrière et dans un mouvement circulaire pour atteindre la joue avec un tesson de bouteille. Le verre n’est pas passé loin de l’œil, le terme dramatique n’est pas usurpé.
L’agressé s’est  retourné et s’est retrouvé face à son attaquant, qui non content de sa première tentative, persistait en le menaçant  avec  le tesson de bouteille. Notre élève ( loin d’être haut-gradé !) lui a alors tout simplement saisi la main armée et lui a appliqué  un ude-gatame basique (clef en hyperextension sur le coude, pour les non-initiés). Il se trouve que cette technique avait été travaillée lors de son dernier entraînement !
Loin de moi l’idée de vanter quelques mérites que ce soit, autres que ceux de la victime qui a su réagir et garder sa lucidité, je suis très heureux que cet élève s’en sorte en limitant ses blessures. 
Relater ce récit, c’est aussi essayer de renforcer l’assurance de ceux qui pourraient en manquer et leur prouver, si besoin est, que les techniques que nous pratiquons peuvent servir. Il ne s’agit pas d’une garantie totale ; nul n’est invincible et personne ne doit se surestimer. A l’inverse, prendre confiance en soi et savoir que l’issue n’est pas forcément en défaveur de l’agressé est un élément important à ne pas sous-estimer.

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Causette fait du ju-jitsu

Le numéro de janvier du journal « Causette » propose un sujet sur la défense féminine. Un article intéressant qui ne met pas en avant des personnes qui vont promettre l’invincibilité en 10 séances, mais qui au contraire prônent l’entraînement et les répétitions. Dans la foulée, « Chérie 25 », l’une des nouvelles chaînes présentes sur la TNT, s’est déplacée au club la semaine dernière pour tourner quelques séquences de défenses. Cela a été pour moi l’occasion de mettre une nouvelle fois en avant mes deux arguments clefs. Premièrement l’apprentissage des techniques et deuxièmement leur répétition afin d’acquérir les automatismes.
Dans l’article de « Causette », il est question d’apprentissage, de répétions mais aussi de « groupes de parole » pour former les gens psychologiquement. C’est la partie de l’article qui retient le moins mon approbation, bien qu’elle ne soit pas présentée comme remède principal. Certes l’aspect mental est très important et personne ne connait à l’avance la réaction qu’il peut avoir lors d’une agression. Incontestablement, il faut posséder une bonne dose de confiance en soi en plus de la technique et des automatismes. Or, c’est justement par la pratique et la répétition que vont s’acquérir automatismes et confiance en.  Personnellement (et je prends le risque de me répéter), je suis davantage adepte des actes que des paroles. Surtout si certains risquent d’évoquer un quelconque flirt avec une forme d’embrigadement. Les écrits restent, les actes marquent et les paroles s’envolent.

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Programme du début d’année

Reprise des cours le jeudi 3 avec deux séances en soirée : 18 h 45 à 20 h 00 et 20 h 00 à 21 h 15.
Vendredi 4 : cours au sol à 12 h 00 et premier vendredi à thème de l’année à 19 h 00. Au programme, les méthodes d’entrainement. Excellente reprise après deux réveillons !
Attention, cette séance sera exceptionnellement ouverte à toutes les ceintures.
Comme annoncé précédemment, il n’y aura pas de cours à 18 h 00 ce vendredi là.
Samedi 5, tous les cours seront assurés ; les adultes à 11 h 15 et l’ensemble des cours enfants dont c’est le grand retour après 15 jours de congés et pour huit semaines sans vacances (aie, aie !).
Lundi 7 janvier, le club propose une séance un peu particulière, à la fois initiation pour les néophytes et remise à niveau pour les ceintures blanches et jaunes du club. À une période de l’année, où sont parfois prises de bonnes décisions, les personnes qui souhaitent se mettre au ju-jitsu pourront en profiter. Pour les ceintures blanches et jaunes  ce sera l’occasion de réviser les  techniques et les principes de base et éventuellement  de passer la ceinture supérieure.
Mardi 8, le planning habituel sera opérationnel.
Bon courage à tous pour la reprise et à nouveau, très belle année 2013.

Voeux Ju-jitsu

Bonne année à toutes et à tous. Santé et bonheur.

Pour ce qui nous rassemble plus particulièrement à savoir le ju-jitsu, je vous souhaite une pratique régulière et intelligente permettant, entre-autre, l’application de l’une des maximes de Jigoro Kano « entraide et prospérité mutuelle ».

 

 

Les 16 techniques et les 16 bis

Le prochain vendredi à thème sera consacré aux 16 techniques et aux 16 bis. Lors de la séance du mois dernier, consacré au même thème,  nous avions étudié les huit dernières des 16 techniques et les huit premières des 16 bis. Demain, nous ferons l’inverse, à savoir les huit premières des 16 techniques et les huit dernières des « bis ».
Il n’est pas nécessaire d’avoir assisté à la séance du mois de novembre pour pouvoir participer à celle de vendredi prochain.
Si  les 16 techniques sont bien connues de nos pratiquants, c’est un peu moins le cas pour les 16 bis. Celles-ci ont vu le jour quelque temps après leur « petite sœur », au début des années 80. Elles ont été élaborées pour constituer un complément technique en proposant des ripostes d’un niveau supérieur en réponse à des attaques similaires. Beaucoup de chutes impressionnantes composent cet enchaînement. Cela en fait un exercice d’apprentissage issu du « patrimoine ju-jitsu », une méthode d’entraînement développant précision, rythme et condition physique et pour ne rien gâcher, leur exécution s’avère être une très belle démonstration. Autant de bonnes raisons pour ne pas rater ce prochain vendredi à thème.

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Ju-jitsu : expression libre

Apprendre à construire un enchaînement libre est un exercice passionnant.
Pour cela, il sera indispensable de posséder un minimum d’organisation.
Il faudra présenter une diversité importante d’attaques : travail à distance, défenses sur coups de poing et de pied, sur saisies, sans oublier les techniques contre armes.
Face à ces attaques, il faudra faire état d’une diversité de combinaisons mettant en valeur une pluralité de techniques appartenant aux trois composantes du ju-jitsu.
Le soin apporté aux  finalités s’avérera incontournable.
Enfin, posséder une bonne condition physique procurera une véritable plus-value.
Dans notre école, les ceintures bleues et marron devront démontrer plusieurs techniques selon la formule qui consiste à en présenter une, puis une deuxième et – après un temps de concentration – les enchaîner vite et fort. Ainsi de suite jusqu’à la quatrième technique pour les ceintures vertes à bleues et jusqu’à la cinquième pour l’obtention de la ceinture marron.
Parmi les épreuves pour l’examen de la ceinture noire, il sera demandé aux candidats d’exécuter une démonstration  d’une durée d’une minute. C’est là qu’il sera encore plus utile de suivre les conseils énoncés en première partie de cet article.
Le prochain vendredi à thème (le 7 décembre à 19 h 00) permettra, sans nul doute, d’avancer dans ce domaine.
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Le Parisien et le ju-jitsu

Ce matin, dans le journal « le Parisien », il y a un article sur les championnats du monde de ju-jitsu (?) et sur Vincent Parisi qui y participe pour la dernière fois.
Quelques réflexions me viennent spontanément à l’esprit.
– j’ai une admiration sans borne pour d’Angelo Parisi (le père de Vincent, évoqué dans l’article en question), premier Français champion olympique en 1980 à Moscou et surtout, pour moi, le plus beau judo.
– j’aime bien Vincent.
– je n’aime pas (ce n’est pas nouveau) la compétition en ju-jitsu.
– je n’aime pas du tout la définition du ju-jitsu que donne le journaliste : « Sport méconnu, le ju-jitsu mélange le judo, la lutte et la boxe. » Navrant !

Notre histoire

J’ai le plaisir de vous proposer un conte japonais qui pourrait s’intituler : « notre histoire » !
Le cœur de saule
Le médecin Shirobei Akyama était parti en Chine pour étudier la médecine, l’acupuncture et quelques prises de Shuai-Chiao, la lutte chinoise.
De retour au Japon, il s’installe près de Nagasaki et se met à enseigner ce qu’il avait appris. Pour lutter contre la maladie il emploie de puissants remèdes. Dans sa pratique de la lutte il utilise beaucoup sa force. Mais devant une maladie délicate ou trop forte, ses remèdes sont sans effets. Contre un adversaire trop puissant, ses techniques restent inefficaces. Un à un ses élèves l’abandonnent. Shirobei, découragé, remet en question les principes de sa méthode. Pour y voir plus clair, il décide de se retirer dans un petit temple et de s’imposer une méditation de cent jours.
Pendant ses heures de méditation, il bute contre la même question sans pouvoir y répondre : «  Opposer la force à la force n’est pas une solution car la force est battue par une force plus forte, alors comment faire ? »
Or, un matin, dans le jardin du temple où il se promène, alors qu’il neige, il reçoit enfin la réponse tant attendue : après avoir entendu les craquements d’une branche de cerisier qui cassa net sous le poids de la neige, il aperçoit un saule au bord de la rivière. Les branches souples du saule ployent sous la neige jusqu’à ce qu’elles se libèrent de leur fardeau. Elles reprennent alors leur place, intactes.
Cette vision illumine Shirobei. Il redécouvre les grands principes du Tao. Les entences de Lao-Tseu lui reviennent en tête :
Qui se plie sera redressé
Qui s’incline restera entier
Rien n’est plus souple que l’eau
Mais pour vaincre le dur et le rigide
Rien ne la surpasse
La rigidité conduit à la mort
La souplesse conduit à la vie
Le médecin de Nagasaki réforme complètement son enseignement qui prend alors le nom de Yoshinryu, l’école du cœur de saule, l’art de la souplesse, qu’il apprendra à de nombreux élèves.

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Bataillon de Joinville

Appelé Bataillon de Joinville parce qu’à ses débuts il était implanté près du bois de Vincennes sur le territoire de Joinville-le-Pont, petite ville chic de l’Est parisien, plus célèbre pour ses guinguettes, ce régiment a ensuite été déplacé à Fontainebleau, au sein de l’École interarmées des sports. C’était l’époque où le « service-militaire » existait encore.payday loansCeux qui avaient la chance de pouvoir être affectés au BJ ne perdaient pas leur temps, ils pratiquaient intensément leur sport. La plupart des disciplines y étaient présentes, du judo au rugby en passant par l’escrime et le tennis. Après cinq semaines de classes où les sportifs de tous horizons étaient mélangés, chacun rejoignait sa brigade pour se consacrer, onze mois durant, à sa discipline de prédilection. J’ai eu la possibilité d’y être incorporé et c’est là que mes progrès les plus importants en judo ont été réalisés. Entraînements techniques et physiques quotidiens, activités de plein air dans la magnifique forêt, etc., bref, des conditions idéales. J’ai eu la grande joie d’être sélectionné pour le CISM (championnat du monde militaire) et le grand regret de ne pouvoir y participer pour cause d’épaule abîmée. Durant cette période des relations privilégiées se sont formées, mais hélas, comme bien souvent dans la vie, la distance est assassine et de solides amitiés ne peuvent pas toujours y résister. Je n’ai gardé malheureusement que peu de contacts. J’ai néanmoins conservé d’excellents souvenirs de tous ceux avec qui j’ai partagé cette année. Une passion commune nous réunissait. En fouillant dans la boîte à souvenirs, j’ai retrouvé une photo. Elle accompagne cet article, je n’ai pas résisté au plaisir de la publier. Il a fallu creuser un peu dans ma mémoire pour me souvenir exactement des prénoms et noms de ceux qui y figurent. À certains il manque le nom, pour d’autres, c’est l’inverse. Si parmi ceux qui sont présents sur la photo, il y en a qui souhaitent laisser un commentaire, qu’ils n’hésitent surtout pas, ce sera un grand plaisir.

De gauche à droite, debout : Emile Couzinié (entraîneur), Alain Landart, ……. Pawlack, …….. Crestey, …….. Tchechiak (?), Philippe Marquez, Commandant Giraud (?), Adjudant-chef Alonzo. De gauche à droite, à genou : Gérard Sylvestre, Charlie Micner, Jean-Claude Leroy (mon ami, qui nous a quitté beaucoup trop tôt), votre serviteur, Yannick Viaud et Raymond-Yves Caraishi.