Voilà une mésaventure qui se termine un peu près bien, alors que l’issue aurait pu être dramatique.
Il s’agit de l’histoire d’un élève ? qui restera anonyme ? victime d’une agression sur son lieu de vacances à l’occasion des fêtes de fin d’année.
Une attaque très violente, puisque son agresseur était armé d’un tesson de bouteille. La personne en question souhaitait vendre de la drogue à sa victime. Celle-ci, n’étant accro qu’au ju-jitsu, déclina la proposition ! C’est quand il lui tourna le dos pour continuer son chemin que l’individu (selon la formule consacrée) l’agressa par derrière et dans un mouvement circulaire pour atteindre la joue avec un tesson de bouteille. Le verre n’est pas passé loin de l’œil, le terme dramatique n’est pas usurpé.
L’agressé s’est retourné et s’est retrouvé face à son attaquant, qui non content de sa première tentative, persistait en le menaçant avec le tesson de bouteille. Notre élève ( loin d’être haut-gradé !) lui a alors tout simplement saisi la main armée et lui a appliqué un ude-gatame basique (clef en hyperextension sur le coude, pour les non-initiés). Il se trouve que cette technique avait été travaillée lors de son dernier entraînement !
Loin de moi l’idée de vanter quelques mérites que ce soit, autres que ceux de la victime qui a su réagir et garder sa lucidité, je suis très heureux que cet élève s’en sorte en limitant ses blessures.
Relater ce récit, c’est aussi essayer de renforcer l’assurance de ceux qui pourraient en manquer et leur prouver, si besoin est, que les techniques que nous pratiquons peuvent servir. Il ne s’agit pas d’une garantie totale ; nul n’est invincible et personne ne doit se surestimer. A l’inverse, prendre confiance en soi et savoir que l’issue n’est pas forcément en défaveur de l’agressé est un élément important à ne pas sous-estimer.
Site du club ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com