La photo qui illustre ce billet présente la couverture de la revue «Ceintures Noires de France» parue au printemps 1983. Ce trimestriel était l’organe de communication du Collège des ceintures noires. Les deux n’existent plus.
Le Collège des ceintures noires avait été créé en 1947. Rassembler les plus hauts-gradés autour des valeurs fortes du judo était son objectif. Partisan d’une pratique très traditionnelle, il a parfois pris ses distances avec l’orientation ultra sportive du judo. Le Collège en tant que tel n’existe plus, il a été remplacé par le Cercle des Ceintures Noires à l’initiative de la FFJDA.
A l’époque de la parution de la revue dont je présente la couverture, le Collège des ceintures noires travaillait au sein de la FFJDA, en insistant sur ses valeurs qui lui avaient donné naissance. C’était tout naturellement qu’il s’intéressait de près aux travaux de réhabilitation du ju-jitsu. Pour cela, Christian Cervenansky, haut-gradé et responsable de la revue s’était déplacé à Vichy où se déroulait un stage de perfectionnement destiné aux enseignants. C’était pendant les vacances d’hiver 1983, il faisait très froid, rien d’exceptionnel dans ce beau département de l’Allier à cette époque de l’année, sauf que le chauffage de la salle du CREPS dans laquelle avait lieu les séances…était en panne. Avec guerre plus de trois degrés dans le dojo nous avons passé une semaine durant laquelle même notre passion pour le ju-jitsu avait du mal à nous réchauffer.
Sur la photo, mon partenaire était Michel Lefebvre, membre de la Commission technique nationale ju-jitsu qui venait de voir le jour. Nous étions aux débuts d’une belle aventure. Les membres qui étaient à mes cotés dans ce groupement se nommaient André Guérin, Michel Lefebvre, Eugéne Domagata sans oublier, Bernard Pariset bien sûr, il en était à l’origine. Rendre à César…
Beau témoignage tout à l’honneur de son éditeur. Héritier de la mémoire toujours vivante du Judo et du Jujitsu, en plus d’être un amoureux de notre belle France…ce qui n’enlève rien mais en rajoute.
Exemple national à suivre…