A l’occasion du billet hebdomadaire, publié sur mon blog et relayé par Facebook, je souhaitai revenir aujourd’hui sur la journée passée dimanche dernier à Saint-Julien-Du-Sault dans l’Yonne.
L’année dernière, presqu’à la même époque, j’avais déjà consacré quelques lignes à propos d’un stage que j’avais encadré suite à l’invitation de Michel Bailet, le professeur de l’ADJJ, qui anime depuis des années plusieurs sections avec un dynamisme et un courage à toute épreuve.
Nous nous connaissons depuis fort longtemps et c’est avec grand plaisir que j’ai répondu une nouvelle fois favorablement à sa demande pour animer un stage dimanche dernier. L’attachement à ses convictions et la fidélité envers certaines personnes sont des qualités qui se raréfient, aussi il est bon de valoriser et remercier ceux qui n’en sont pas dépourvus.
Si je reviens sur cette journée, c’est aussi parce qu’elle a été particulièrement réussie, de mon point de vue et aussi de celui des stagiaires si j’en juge par les nombreux commentaires exprimés.
Tout était parfait ; un accueil empreint d’une grande gentillesse, un nombre important de ju-jitskas qui avaient répondu présents à l’appel de leur professeur ; ce n’est pas toujours évident de faire cette démarche un dimanche après midi pour transpirer, chuter, donner des coups (contrôlés), etc. Je n’oublie pas le verre de l’amitié pour conclure cette belle journée, avec en cadeau un des fleurons de la Bourgogne, à savoir une bouteille de Chablis (que je consommerai avec modération et… quelques proches !).
Mais surtout, je voulais insister sur deux points. Le premier concerne le comportement des élèves et les qualités qui les animent ; à savoir le respect, la reconnaissance, l’investissement physique, mais aussi le niveau technique ; il n’y a pas de secret, même si certains bénéficient de dispositions naturelles, c’est grâce au professeur que ces qualités se révèlent ou s’acquirent. Ensuite, comme on peut le constater sur les photos, il y a la parité en matière de mixité ; c’est assez rare pour être souligné. Le charme des élèves masculins n’est sans doute pas l’unique raison ; il y a un phénomène d’entraînement, mais aussi et surtout un enseignement adapté, ou plus exactement un enseignement sans aucune forme de distinctions, ni discriminantes, ni compatissantes.
Enfin, pour conclure cet article, et au risque de me répéter, j’affirme que c’est toujours avec une grande émotion et un immense plaisir que je reviens dans l’Yonne. Après Paris, c’est le département dans lequel j’ai passé le plus de temps et où se sont construits certains de mes plus beaux souvenirs.
Encore merci à Michel et à son équipe et à très bientôt ; surtout dans la mesure où au cours de nos conversations de dimanche nous avons évoqué un avenir habité de quelques beaux projets.
Le retour s’est effectué avec l’irremplaçable sensation de bien-être que procure le sentiment d’avoir exercé avec application son métier auprès de passionnés.