Le ne-waza (le travail au sol), paraît-il, n’était pas le domaine privilégié de Jigoro Kano, le créateur du judo. Il préférait l’amplitude des mouvements et le côté artistique qui se dégage des projections. Et puis, des principes tels que celui de l’utilisation de la force de l’adversaire semblent être plus faciles à mettre en application dans le travail debout. Cependant, il ne le négligea jamais, conscient de l’intérêt qu’il représentait.
Sur le plan de l’efficacité en matière de self-défense, on ne peut sérieusement pas s’en passer. Sur le plan physique tous les pratiquants se plaisent à reconnaître qu’il n’est nullement besoin de faire une autre activité pour participer à un son bon développement. Sur l’aspect mental, le ne-waza demande de la réflexion, sans aucun doute davantage que dans d’autres domaines du combat. En effet, la vitesse n’y est pas déterminante. Il s’agit avant tout de construire et d’élaborer une stratégie sur plusieurs coups : « Le serpent n’avale pas la grenouille en une fois » ! Tout est dit. Enfin, allié aux autres composantes du ju-jitsu, il participe à l’élaboration d’un véritable sens du combat. Ajoutons que le ne-waza est bien souvent la finalité d’un affrontement.
Dans les jours prochains, au dojo, deux séances seront consacrées à ce domaine dans lequel existe une richesse technique extraordinaire. Tout d’abord vendredi 25 de 19 h 00 à 20 h 15, dans le cadre des vendredis à thème. Et puis, en compensation des jours de fermeture dus au long week-end de la Toussaint, un entraînement exceptionnel est programmé le lundi 28 de 19 h00 à 20 h 15. Ces deux cours seront ouverts à tous les niveaux. Le premier abordera plus particulièrement juji-gatame et le second le « shime-waza », à savoir le travail des étranglements.
A ne manquer sous aucun prétexte pour les passionnés d’immobilisations, clefs, strangulations et autres retournements et renversements.
Site du club de ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com