Le triple engagement

On ne fait pas toujours ce que l’on veut, il y a les imprévus, les impondérables, les cas de force majeure, etc. Mais parfois, l’absence à une séance (ou à plusieurs) est la conséquence d’une (ou plusieurs) « petite flemme ». Certes, on n’est obligé de rien, mais lorsqu’on cède à la facilité on rompt une sorte de triple engagement.

D’abord vis à vis du professeur. Celui-ci a préparé sa leçon, il compte sur son effectif et lui faire profiter de ce que lui-même a appris grâce à sa régularité lors de son apprentissage. Être professeur, quelque soit la discipline, c’est exercer un métier et faire évoluer ses élèves, c’est l’objectif. Il n’est pas simplement un diffuseur occasionnel de techniques (quand on n’a pas mieux à faire) et qui ne seront pas assimilées en quelques fois. Il y met du cœur et de la passion.

Ensuite, c’est un engagement vis-à-vis des autres élèves. On va peut-être manquer à ses partenaires, au collectif. Bien qu’il s’agisse d’un sport individuel, il ne peut se pratiquer seul. Une bonne ambiance dans les cours, c’est aussi le résultat de se retrouver de façon régulière, cela participe à l’élévation du groupe grâce à une saine émulation. C’est une aventure commune.

Enfin, et c’est peut-être le plus important, on rompt avec un engagement vis-à-vis de soi-même. L’estime de soi et la fierté personnelle, et bien ce n’est pas rien. Et puis, que l’on me contredise si j’ai tort, les fois où on s’est fait un peu violence pour venir s’entraîner, et bien ces fois-là, on ne l’a jamais regretté. Sans oublier que la récompense ultime sera de progresser, dans un domaine qui demande quelques efforts, mais en sont-ils vraiment ?

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