Certains connaissent mes goûts pour la lecture et pour l’écriture (bien que je sois conscient de mes limites dans ce domaine). Pour les amoureux de littérature cette période a au moins l’avantage de leur octroyer du temps de libre et satisfaire ainsi leur appétence pour les livres; même si en ce moment l’esprit peine à se fixer sur d’autres sujets que celui qui est actuellement l’objet de nos tourments et sur lequel plane une incertitude pour le moins inquiétante et anxiogène.
Aussi, toujours dans l’esprit de partage, j’ai pensé faire part, non pas de mes critiques, à chacun son métier, mais de sentiments personnels à propos de mes lectures du moment. Sachant que si vous êtes séduit, il vous faudra attendre pour éventuellement vous procurer l’ouvrage en question, puisque pour le moment l’achat de livre est impossible, sauf par l’intermédiaire des « géants », ce qui, entre parenthèses, augmenterait encore leur prospérité au détriment de la survie des petites librairies.
Bien qu’étant avant tout amateur de littérature française, il m’arrive de faire quelques exceptions.
Donc, il y a quelques jours, je tournai la dernière page de « La Mort selon Turmer », de Tim Willocks. Certes le titre n’est pas engageant, surtout en ce moment, mais dans un thriller on échappe rarement à des moments violents.
L’histoire se passe en Afrique du Sud. Au Cap, alors que tout le monde se contrefiche de la mort d’une jeune noire, renversée par un conducteur ivre, un flic noir de la brigade criminelle va jusqu’au bout de son désir de justice. Il se trouve que le conducteur est le fils d’une femme puissante qui fera tout pour sauver sa progéniture vouée à une brillante carrière.
Une histoire haletante, superbement écrite par un écrivain britannique qui est aussi psychologue et…karatéka. Il nous offre en prime une immersion saisissante dans l’Afrique du Sud post-apartheid.
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