Il y a quelques années j’avais déjà abordé le sujet sur ce blog, mais l’envie de le faire à nouveau, s’est manifestée dans la mesure où il s’agit d’un secteur incontournable que j’affectionne tout particulièrement, même s’il est dommage de se consacrer exclusivement à son étude. D’autant qu’il est complémentaire au travail des projections et à celui des coups. Voici donc ci-dessous le texte que j’avais publié en 2013. Il s’agit d’une courte présentation résumant les points essentiels.
Le ne-waza (le travail au sol), paraît-il, n’était pas le domaine privilégié de Jigoro Kano. Le créateur du judo préférait l’amplitude des mouvements et le côté artistique qui se dégagent des projections. Et puis, des principes tels que celui de l’utilisation de la force de l’adversaire semblent être plus faciles à mettre en application dans le travail debout. Cependant, il ne le négligea jamais, conscient de l’intérêt qu’il représentait. Sur le plan de l’efficacité en matière de self-défense, on ne peut sérieusement pas s’en passer. Sur le plan physique tous les pratiquants se plaisent à reconnaître qu’il participe largement à un son bon développement. Sur l’aspect mental, le ne-waza demande de la réflexion, sans aucun doute davantage que dans d’autres domaines du combat. En effet, la vitesse n’y est pas déterminante. Il s’agit avant tout de construire et d’élaborer une stratégie sur plusieurs coups : « Le serpent n’avale pas la grenouille en une fois » ! Tout est dit dans cette belle formule ! Enfin, allié aux autres composantes du ju-jitsu, il participe à l’élaboration d’un véritable sens du combat. Ajoutons que le ne-waza est bien souvent la finalité d’un affrontement Pour finir, et ce n’est pas négligeable, il pourra être pratiqué très longtemps avec plaisir et efficacité.
Site ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com