A titre personnel, l’événement le plus douloureux de cette année aura été la disparition d’Henri Courtine en février dernier. Sur mon blog, je lui ai consacré de nombreux articles.
Compétiteur au palmarès exceptionnel, magnifique technicien, dirigeant exemplaire, il a marqué l’histoire du judo.
Mais pour moi il aura été plus que ça. En effet, grâce à une belle complicité entretenue avec mon père tout au long de leurs carrières respectives, j’ai eu la chance de le connaître personnellement et d’apprécier l’homme !
Sinon, cette année aura été marquée, comme la précédente, par le fameux « stop and go » de cette pandémie briseuse de vies et de métiers et qui n’en finit pas, mais aussi par une gestion assortie de décisions parfois surprenantes.
Côté positif, toujours dans notre domaine, nous ont été offerts de beaux moments avec les résultats des jeux olympiques, ce qui a permis d’oublier, quelque temps, le sort réservé à nos disciplines.
A titre personnel, remettre le judogi à partir de septembre aura été une délivrance, après un an et demi d’arrêt forcé. Même si, comme cela a déjà été souligné, ce n’est pas suffisant, loin de là. Surtout dans la mesure où le bout du tunnel n’est peut-être pas encore là.
Pas beaucoup d’autres souvenirs positifs me viennent à l’esprit quand je repasse le film d’une année qu’il nous faudra vite oublier, si toutefois c’est possible, tant elle aura été destructrice dans bien des domaines.
Même si les dernières informations, dont nous sommes bombardés en permanence, ne vont pas dans le bon sens et que persiste un climat anxiogène de plus en plus insupportable, espérons quand même une nouvelle année sous des cieux plus favorables et adressons-nous les meilleurs vœux de bonheur.