FollowLa secrétaire d’état aux sports a manifesté le souhait de voir certains « sports de rue » bénéficier de plus d’encadrement et donc de réglementation, bien ! Encore ne faudrait-il pas qu’un jogger du dimanche risque de se faire verbaliser pour absence de certificat médical par un inspecteur surgissant des fourrés !
Par contre, avant de s’occuper de quelques jeux d’extérieur qui ont toujours existé, sous des formes différentes – en toute liberté et pour le bonheur de tous, petits et grands -, il serait utile de gérer d’autres cas. En effet, certaines activités se pratiquent actuellement en salle (privées ou municipales) sous la direction de professeurs sans qualification, tout simplement parce qu’il y a un « vide juridique » en la matière.
Prenons l’exemple du Ju-Jitsu : beaucoup d’enseignants qui dispensent des cours sont obligés de passer un diplôme de Judo, s’ils souhaitent enseigner contre rémunération. Or, il existe de nombreux styles de cette discipline qui sont assez éloignés- en termes de contenu technique – du sport olympique qu’est devenu le Judo.
Que les novices se rassurent, la plupart des experts justifient d’un Brevet d’état en Judo, Karaté ou Aïkido. Mais il n’existe pas – en France – de diplôme purement Ju-Jitsu.
Cependant, certaines Ecoles ne souhaitent pas « être dans les clous », et dispensent quand même un enseignement de discipline de combat sans aucun contrôle (Ce cas de figure n’étant pas propre au Ju-Jitsu, loin de là). D’autres souhaiteraient une réglementation adaptée à leur discipline et obtenir une qualification propre à leur Art, mais ne sont pas entendues. L’EAJJ s’est manifestée à plusieurs reprises auprès des services concernés, sans jamais obtenir de réponse.
Il n’est pas nécessaire d’espérer pour entreprendre et la persévérance est une qualité que nous devons acquérir (entre autres) au travers de la pratique des Arts Martiaux, aussi nous allons persévérer !