Le sondage du mois de février révélait que dans le domaine du travail au sol une large majorité affectionnait plus particulièrement les clefs au bras (59 %). En deuxième arrivaient les étranglements (26 %) et enfin les immobilisations (15 %).
Ces résultats répondent à une certaine logique.
Tout d’abord, en matière de self-défense et dans la façon de l’envisager. Placer les immobilisations en dernière place n’apparaît pas saugrenu, elles n’offrent pas une solution « radicale ». A l’inverse, mettre en premier les clefs prouve deux choses : la recherche de l’efficacité et la possibilité de la « gérer ». La clef est à la fois une arme redoutable et modulable. Elle permet de maîtriser une personne sans forcément mettre ses jours en danger. C’est un peu plus difficile à gérer avec une strangulation.
Sur l’aspect purement sportif, ou bien lors des entraînements en dojo, il s’agit là d’un choix purement personnel. L’avantage des clefs et des étranglements réside dans la rapidité du contrôle, en sachant que les petits gabarits s’expriment très bien dans les étranglements qui ne demandent pas particulièrement de puissance mais plus exactement des articulations fines et souples qui feront office de lassos. Les immobilisations recueillent les suffrages de ceux qui aspirent à installer leur maîtrise dans la durée ; une sorte de jeu du chat et de la souris.
Quoiqu’il en soit, la richesse de notre art martial offre un maximum de possibilités de s’exprimer dans des domaines diverses. Pour apprendre à se défendre, se renforcer physiquement ou tout simplement s’amuser…Ce qui me semble être important, aussi ! En sachant que plus on maîtrise, plus on s’amuse et que plus on s’amuse, plus on prend gout à l’entraînement et plus on progresse ; il s’agit d’un cercle vertueux. Malheureusement l’inverse est également vrai ! Un nouveau sondage est en ligne sur le site du club : www.jujitsuericpariset.com