Hebdo rétro

Chaque semaine un article est publié conjointement sur ce blog et sur  la page « Club Jujitsu Eric Pariset » de Facebook. Cela ne m’empêche pas de proposer presque quotidiennement un petit « post » sur ma page personnelle, toujours sur le même réseau. Pour ceux qui ne s’y rendent pas, j’ adresse l’ensemble de ces très courts articles, qui peuvent se limiter à une citation, en fonction des circonstances. Ci-dessous, la rétrospective des huit derniers jours.

Mardi 5 janvier :
« L’essentiel n’est pas de vivre, mais de bien vivre. »
Platon

Mercredi 6 janvier :
« L’humanité préfère à la vie des raisons de vivre »
Simone de Beauvoir

Jeudi 7 janvier :
Que ceux qui pourraient s’inquiéter et  penser que je suis abattu se rassurent. Un combattant n’est jamais abattu, il peut être battu, mais pas abattu (sauf s’il est exécuté ou assassiné) ! Un samouraï ne baisse pas la garde. Mais il n’empêche qu’une certaine colère gronde en moi, il y en existe des saines et justes lorsqu’elles combattent l’injustice.
Un exemple, en termes d’aberration (parmi tant d’autres) : impossibilité de travailler depuis dix mois – donc absence totale de revenu – pour un professeur d’arts martiaux (disciplines à haute valeur éducative), mais 30 % de chiffre d’affaire en plus cette année pour les cavistes! Faut-il en rire (sans modération)? Ça dépend de quel rire !

Vendredi 8 janvier :

Manifestement, plus il y a de restrictions, moins la situation s’améliore ! Est-ce la bonne méthode ?

Concernant les arts martiaux, pour les adultes, endosser à nouveau le « dogi » n’est pas pour tout de suite !

Pour les professionnels, il y a l’aspect matériel, qui pourrait le contester ? Mais tous les pratiquants et tous les enseignants souffrent. Il y a le désespoir de voir s’enfoncer un peu plus chaque jour nos disciplines dans des sables mouvants. Quel gâchis, quelle tristesse !

Pas de reprise avant le 15 février, au mieux, ce n’est plus une condamnation sans appel, mais une véritable exécution !

Samedi 9 janvier :

En ce début d’année, propice aux bonnes résolutions, je vous conseille une lecture :
« Petite philosophie du matin », de Catherine Rambert. 365 pensées positives pour être heureux tous les jours.
Chaque matin, un conseil qui pourra vous aider à passer une bonne journée. En ce moment, ce n’est pas superflu !
Il existe le même pour le soir « Petite philosophie soir ». Faire un bilan quotidien n’est pas inutile non plus.

Dimanche 10 janvier :
J’évoquais déjà le sujet cette semaine !
Il n’est pas question de jalousie, mais c’est quand même ahurissant qu’en même temps (c’est peut-être le fameux « en même temps » du Président) on assiste à l’agonie de certains secteurs, comme celui du sport, pendant que celui des boissons alcoolisées est en pleine expansion. (Peut-être que l’abus de sport est dangereux pour la santé.)

 

 

 

Lundi 11 janvier :

Entre optimisme et réalisme.

L’optimisme n’empêche pas d’être réaliste. Nous ne doutons pas de pouvoir fouler à nouveau les tatamis dans un futur plus ou moins proche et que ceux, dont c’est le métier, puissent à nouveau l’exercer et bénéficier ainsi du fruit de leur travail (comme beaucoup d’autres citoyens). Mais quand et dans quel état ?

Il y aura ceux qui reprendront le chemin des dojos, quel que soit le moment de la reprise, avec une motivation sans bornes. Mais beaucoup d’autres auront sans doute abandonné et se seront tournés vers d’autres activités. Quand aux nouvelles adhésions, elles se heurteront peut-être à une certaine méfiance.

Il faut aussi espérer qu’il restera suffisamment de clubs et de professeurs.

Plus le temps passe, plus il sera nécessaire de faire preuve de pugnacité et d’optimisme.

Il est évident qu’il n’est pas question de baisser les bras, à condition qu’ils ne nous soient pas coupés.

Beaucoup de pratiquants évoquent un combat dans lequel ils ne lâcheront rien, c’est juste et courageux, mais au risque de me répéter, les adversaires sont « spéciaux ». D’abord un virus (celui-ci ne porte pas de judogi) ensuite des pouvoirs publics qui ont…tous les pouvoirs !

Espoir et courage restent les maîtres mots pour que cesse ce cauchemar et que nous puissions vivre une vie normale et non pas une survie !

Classement 2020

Chaque semaine sur la page Facebook « Club Jujitsu Eric Pariset » (partagé sur ma page perso) et sur mon blog, je publie un article. Du côté « administrateur » je bénéficie d’un compteur qui me communique le nombre de « personnes touchées ». Il me donne une indication sur les articles qui ont attiré le plus l’attention.

Cette année, ce classement ne mérite pas le nom de palmarès dans la mesure, comme on pouvait l’imaginer ce n’est pas un article glorieux qui devance, et de loin, tous les autres. En effet, il s’agit d’un bien pénible article, celui paru le 29 mai avec le titre évocateur de  « triste obligation », celle de rendre les clefs du dojo qui avait ouvert ses portes juste un an plus tôt. Avec plus de 86 000 visites, c’est un triste record qui a été établi par l’article en question.

Le deuxième est loin derrière avec 18 609 personnes touchées. Il évoquait l’importance du professeur, en l’occurrence du premier professeur ; un sujet beaucoup plus optimiste, qui remue un peu plus le couteau dans une plaie béante.

En troisième position, avec le chiffre de 15 330,  on trouve la « lettre ouverte » que j’avais adressée au Président de la République pour lui faire part de mon incompréhension et de ma colère mais aussi de l’injustice que  représentait – et représente toujours – l’assassinat d’un  beau projet et surtout de la perte de mon outil de travail. Et que, contrairement à ce qui avait été promis et le « quoiqu’il en coûte qui accompagnait les propos présidentiels, beaucoup ont été laissés « au bord du chemin » et même au « fond du ravin ». J’avais reçu une réponse dans laquelle m’étaient posées quelques questions auxquelles j’ai répondu ; cela est resté sans suite, cette fois.

La place de quatrième revient à un post évoquant « mon ju-jitsu », avec 11 216 personnes atteintes. Une place qui, elle aussi, accentue les regrets de ne plus pouvoir transmettre une belle discipline.

C’est avec une certaine logique que le sujet traitant de mes démonstrations se place en cinquième position avec un compteur indiquant 10 127.

Ce classement signifie bien l’importance que représentent les conséquences désastreuses engendrées par l’épidémie et sa gestion. Aujourd’hui, le but n’est pas de polémiquer, mais juste de constater et d’espérer au plus vite une sortie de cauchemar.

Avec la deuxième place qui évoque le professeur s’exprime la forte reconnaissance envers certaines valeurs.

Enfin, la quatrième et la cinquième positions  saluent sans doute le travail accompli.

Dates de parution des publications :
Triste obligation : 29 mai.
Le professeur : 8 septembre.
Lettre ouverte…: 12 juin.
Mon ju-jitsu : 5 octobre.
Mes démonstrations : 8 novembre.