Appelé Bataillon de Joinville parce qu’à ses débuts il était implanté près du bois de Vincennes sur le territoire de Joinville-le-Pont, petite ville chic de l’Est parisien, plus célèbre pour ses guinguettes, ce régiment a ensuite été déplacé à Fontainebleau, au sein de l’École interarmées des sports. C’était l’époque où le « service-militaire » existait encore.payday loansCeux qui avaient la chance de pouvoir être affectés au BJ ne perdaient pas leur temps, ils pratiquaient intensément leur sport. La plupart des disciplines y étaient présentes, du judo au rugby en passant par l’escrime et le tennis. Après cinq semaines de classes où les sportifs de tous horizons étaient mélangés, chacun rejoignait sa brigade pour se consacrer, onze mois durant, à sa discipline de prédilection. J’ai eu la possibilité d’y être incorporé et c’est là que mes progrès les plus importants en judo ont été réalisés. Entraînements techniques et physiques quotidiens, activités de plein air dans la magnifique forêt, etc., bref, des conditions idéales. J’ai eu la grande joie d’être sélectionné pour le CISM (championnat du monde militaire) et le grand regret de ne pouvoir y participer pour cause d’épaule abîmée. Durant cette période des relations privilégiées se sont formées, mais hélas, comme bien souvent dans la vie, la distance est assassine et de solides amitiés ne peuvent pas toujours y résister. Je n’ai gardé malheureusement que peu de contacts. J’ai néanmoins conservé d’excellents souvenirs de tous ceux avec qui j’ai partagé cette année. Une passion commune nous réunissait. En fouillant dans la boîte à souvenirs, j’ai retrouvé une photo. Elle accompagne cet article, je n’ai pas résisté au plaisir de la publier. Il a fallu creuser un peu dans ma mémoire pour me souvenir exactement des prénoms et noms de ceux qui y figurent. À certains il manque le nom, pour d’autres, c’est l’inverse. Si parmi ceux qui sont présents sur la photo, il y en a qui souhaitent laisser un commentaire, qu’ils n’hésitent surtout pas, ce sera un grand plaisir.
De gauche à droite, debout : Emile Couzinié (entraîneur), Alain Landart, ……. Pawlack, …….. Crestey, …….. Tchechiak (?), Philippe Marquez, Commandant Giraud (?), Adjudant-chef Alonzo. De gauche à droite, à genou : Gérard Sylvestre, Charlie Micner, Jean-Claude Leroy (mon ami, qui nous a quitté beaucoup trop tôt), votre serviteur, Yannick Viaud et Raymond-Yves Caraishi.