Réglement, réglement…

Vous trouverez ci-dessous un extrait du règlement du premier club de judo en France, le judo ju-jitsu club de France, créé et animé par Maitre Kawashi. J’ai trouvé intéressant de le publier. Certes, les mœurs évoluent au fil des années et  cela dans tous les domaines. Le domaine sportif n’y échappe pas, surtout dans la mesure ou il est associé aux loisirs. Loisirs dans lesquelles la rigueur et la discipline ne sont pas forcément associèes. Bien sûr, il n’est pas question de revenir dans les années 1930, début des années 1940, date de l’établissement de ce règlement, mais il n’est peut-être pas inutile de le rappeler à notre bon souvenir. Conserver l’esprit,  assouplir certaines règles, mais en aucun cas les regner.
« Il est interdit de quitter le tapis, la leçon commencée, sans motif. Au cours des séances, le silence absolu est de rigueur. Pendant la durée des cours, les judokas travaillant sur le tapis ne peuvent parler, saluer, ou s’entretenir avec des personnes rentrant dans la salle. Les judokas attendant l’heure de leur cours doivent s’abstenir de troubler de quelque façon que ce soit le déroulement de la séance en cours. »

Site du club de ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Ceinture noire, côté prof

Avec Florent Dumuret et Julien Fernandes, le club compte deux nouvelles ceintures noires depuis le week-end dernier. Cela porte à sept le nombre de nouveaux promus à ce grade pour cette saison, plus un 2e dan. À plusieurs reprises je me suis exprimé sur cette ceinture noire qui reste emblématique. En complément des articles précédents, j’aimerais poursuivre sur le sujet, mais en l’évoquant cette fois, côté professeur. Dans un premier temps, il y a de la fierté. En toute objectivité, qui pourrait affirmer le contraire ? Ensuite et surtout il y a ce sentiment du devoir accompli et de l’objectif atteint. Le sentiment du devoir accompli me semble très important, même si la réflexion peut paraître banale, il s’agit simplement d’un travail, dans le meilleur sens du terme, qui a manifestement été fait correctement. Ce n’est pas le professeur qui est sur le tatami le jour de l’examen, mais il y est un peu pour quelque chose quant à la qualité, ou pas, de la prestation. Pour ce qui est de l’objectif atteint, cela va de pair. Participer à la réalisation d’une quête apporte une immense satisfaction. Pouvoir former quelqu’un et lui faire acquérir ce qui représente quelque chose de très important, apporte une grande satisfaction. Et puis cela prouve une utilité. D’autant que ? et ceux qui me connaisse un peu ne seront pas surpris par ce trait d’ironie ? pour certains, ce n’était pas gagné d’avance ! Je crois d’ailleurs – et sans aucune malice – que je peux l’affirmer : le plaisir est d’autant plus important dans ce cas de figure. Encore toutes mes félicitations à l’ensemble des promus de cette saison. Et je souhaite à tous les élèves qui n’ont pas encore atteint cette distinction de connaître un jour le plaisir que son accession procure.

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L’arme fatale

L’arme fatale…
… ou dissection de l’étranglement.
Vous devez être nombreux à vous souvenir de la fin du premier opus de L’Arme fatale. A cette occasion,  Mel Gibson terrasse son ultime adversaire à l’aide d’un superbe sankaku-jime. Superbe au niveau de l’efficacité, moins sur le plan de la pureté technique. Il s’agissait davantage d’une forme hybride, mi-étranglement, mi-clef de cou. Peu importe, cela entraîne l’élimination de l’adversaire. Certaines des techniques qui composent l’arsenal de notre discipline sont d’une dangerosité extrême. Toutes sont efficaces, mais force est d’admettre qu’une clef au bras, même portée sans aucune maîtrise, n’aura pas les mêmes conséquences dévastatrices qu’un étranglement. Non contrôlé, il est forcément fatal. A moins de faire preuve d’une parfaite connaissance des techniques de réanimation. L’efficacité pure des strangulations n’est pas leur seul atout. Il faut aussi compter sur l’aspect psychologique. D’abord pour celui qui subit et notamment le débutant, rien qu’à l’évocation du nom, cela déclenche chez lui une certaine angoisse. Il n’est qu’à observer les regards dans lesquels passent des lueurs d’effroi lorsque pour la première fois ils entendent prononcer le mot sur le tatami. Ensuite, pour celui qui porte la technique. En l’occurrence, chez les pratiquant qui s’adonnent au randori (combat d’entraînement). Administrer un étranglement à son adversaire est psychologiquement très puissant. Il est bien souvent intéressant de constater qu’apparaît sur le visage de la personne qui vient de conclure par une telle technique, un faciès différent de celui qui aura dominé par une clef ou une immobilisation. Il y a là une réelle impression de maîtrise. Même s’il n’est pas dans nos habitudes de tirer quelque gloriole que ce soit de la domination d’un être sur un autre, si cen’est le plaisir de constater les progrès réalisés. Mais c’est ainsi, certaines techniques, lors de leur application, génèrent un véritable enthousiasme interne qui est décelable sur qui ne maîtrise pas totalement ses émotions ! 
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Tenue de ville, ou pas ?

Pour cause de 1er mai, la parution de l’article hebdomadaire est avancée.
Tenue de ville ou pas ?
Ce sera la question du prochain sondage. Depuis pas mal de temps déjà elle fait débat. Il y a ceux qui pensent que dans la mesure où l’on pratique de la self-défense, la tenue de ville est de rigueur. Et il y a ceux qui pensent le contraire.
Avantages et inconvénients de la tenue dite « de ville ».
Le premier avantage peut résider dans l’aspect purement matériel, puisqu’il n’y a pas d’investissement. Un vieux jean et un tee-shirt feront l’affaire. Ensuite, on pourra travailler les techniques et les automatismes dans une tenue proche de celle du quotidien. Enfin, pour les réfracteurs à un habit identique qui, selon eux, pourrait déjà révéler une forme d’embrigadement, c’est la liberté totale.
Les inconvénients existent. Le premier d’entre d’eux s’appelle l’hygiène. Transpirer dans un pantalon de ville n’est ni très sain, ni très confortable. Ensuite, on n’est jamais vraiment en tenue de ville, tout du moins dans celle de tous les jours. À moins de travailler avec des chaussures — ce qui n’est pas pratique et plutôt dangereux — et sans oublier les vêtements qui, pour des raisons de cohérence, doivent varier au fil des saisons. Manteau, imperméable pour l’automne et l’hiver, tenues très légères pour le printemps et l’été. De quoi sacrifier une bonne partie de sa garde-robe. On ne peut ignorer que les vêtements seront soumis à rude épreuve pendant toute la durée des cours.
Il existe aussi la solution « médiane », celle qui consiste à travailler en survêtement. Elle s’adresse à ceux qui souhaitent, à juste titre, un certain confort pour transpirer sainement, mais qui refusent ce qu’ils assimilent à des contraintes, à savoir la tenue, le salut et les grades. Tenue de ville ou jogging, ce sont les habits de ceux dont l’intérêt est essentiellement utilitaire.
Maintenant, il faut bien admettre que les adeptes du kimono (on doit dire judogi, ou keikogi, mais il faut reconnaître que l’appellation kimono est pratique et tout le monde sait de quoi on parle) sont quand même nombreux et ils ont de solides arguments.
En premier, un vêtement conçu pour être confortable et qui pourra absorber des hectolitres de sueur ; une tenue pratique, commode ! Une uniformité considérée comme une unité sociale. On ne viendra pas frimer sur les tatamis avec le dernier kimono à la mode, ça n’existe pas. Et puis qui dit kimono dit grades. Pour certains, il s’agit de récompenses qui sont autant d’encouragements, donc de motifs de régularité. Enfin, il ne faut pas oublier que l’efficacité passe par de nombreuses répétitions et que d’une certaine façon, ce fameux kimono est étudié pour !
Il s’agit d’un vrai débat dans lequel, par définition, chacun peut donner son sentiment. Cela peut être fait sur le blog ou sur Facebook.
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Ponctualité bis

En mars 2012, ce blog proposait un article sur une règle de bienséance. Deux années après, il n’est peut-être pas superflu de le proposer une nouvelle fois. Il pourra être utile, d’une part à ceux qui nous ont rejoints depuis et d’autre part à ceux qui pourraient être victimes d’une mémoire défaillante. Bonne lecture ou relecture !
« Davantage qu’une simple histoire de règle “psychorigide”, il s’agit d’un principe assez basique.
La ponctualité aux cours doit être respectée, sauf s’il s’agit d’un impératif professionnel ou d’un incident matériel exceptionnel lié aux transports, par exemple.
Un cours est un ensemble composé de différentes phases. Le salut du début des cours n’en est pas des moindres.
En langage d’éducateur sportif, cela s’appelle la prise en main. Mais plus banalement, il s’agit d’une simple règle de politesse et de respect vis-à-vis des autres élèves et du professeur.
Et puis, imaginons juste un seul instant que TOUS les élèves arrivent en retard. On entrerait là dans une forme de self-service de la forme. C’est peut-être dans l’air du temps pour d’autres activités, mais je persiste à penser qu’il est bon de cultiver une certaine façon d’être. Surtout dans la mesure où celle-ci n’impose rien d’extraordinaire et ne représente pas un effort insurmontable. Et plus largement elle participe à l’harmonie et au bon déroulement de la vie en société, notre art continuera ainsi à apporter sa pierre à l’édifice. »
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Trois principes

Avec le ju-jitsu, nous avons la chance de posséder une discipline très complète sur le plan technique, mais sa grande richesse se situe dans les principes qui la régissent. Appliquer correctement et donc efficacement ces principes de base nécessite leur parfaite compréhension. S’agissant de mécanismes très naturels, il n’existe pas d’immenses difficultés à cela. Celui  de la non-opposition ou de non-résistance est le premier d’entre eux. S’opposer ou résister à une force supérieure à la sienne est stupide et ne peut conduire qu’à la défaite. Par exemple, effectuer juste un pas de côté permettra de sortir de l’axe de l’attaque et la conduira dans le vide. Le deuxième consiste à utiliser la force de l’adversaire. Cela s’appelle l’addition de forces. Un peu plus compliqué à réaliser, mais d’une efficacité sans contestation. Imaginons que vous soyez en possession d’une puissance de 30 et que votre agresseur représente 70, et bien, lorsqu’il vous pousse et que simultanément vous le tirez, nous arrivons à un total de 100 dans la même direction. Les techniques de sutémis (sacrifices) en sont les parfaites illustrations. Ensuite, il y a le principe « action-réaction ». Faire réagir un adversaire (ou un partenaire, à l’entraînement) en l’amenant à la faute. Exemple, si je pousse quelqu’un, il y a fort à parier qu’il réagisse en me repoussant. L’essentiel étant de ne pas se mettre soi-même en déséquilibre en voulant créer la réaction. Cela doit être très subtil ! D’autres principes existent, mais ceux décrits plus haut sont les trois plus importants. Ils permettent d’obtenir le déséquilibre indispensable à la parfaite exécution d’une riposte. Il va sans dire que l’on ne peut pas se passer de  rapidité de réaction et d’exécution. Il faut noter que dans le domaine du travail au sol, ces principes existent également, peut-être de façon moins flagrante. Par contre dans ce secteur, la rapidité s’avère moins indispensable. 
Enfin, ces préceptes  relèvent de l’intelligence et du bon sens, ils peuvent s’appliquer aussi dans les actes du quotidien. Ils participent à l’élaboration de ce que l’on appele « une école de vie ». 
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Europe 1

La semaine dernière, j’ai eu le plaisir et l’honneur de participer sur Europe 1 à une émission consacrée à la self-défense. C’était mardi 21 janvier entre 15 h 00 et 16 h 00. J’ai eu droit à une intervention téléphonique en direct pour parler, bien évidement, de ju-jitsu et fournir ainsi aux néophytes quelques infos pratiques. En studio, l’invité était Eric Benhamou, professeur de krav-maga. Il est vrai que cette discipline surfe sur une belle vague depuis quelques années. Loin des querelles de chapelles qui pouvaient exister il y a une époque, il faut reconnaître l’ouverture d’esprit de certains experts qui ont comme principal soucis de faire progresser leurs élèves, et qui tiennent des propos raisonnables par rapport à un sujet qui ne doit pas être traité de façon radicale. Ce qui n’est pas encore tout à fait le cas de toutes les pratiques et de tous les « experts ». Nous avons également pu bénéficier de l’intervention de l’avocat de la station sur la notion de légitime défense. Des émissions comme celle-ci, on en souhaiterait davantage.
Vous pouvez retrouver l’émission par l’intermédiaire du lien ci-dessous.

http://www.api.europe1.fr/podcast/mp3/385/1778197/podcast.mp3

Soulac sur Mer

img062Le billet que vous trouverez ci-dessous était déjà écrit lorsque le week-end dernier les vagues submersibles ont attaqué Soulac. Manifestement les dégâts matériels sont importants. Nul ne doute que le courage des Soulacais permettra de remettre à neuf la station. Raisons de plus pour suivre mes conseils de fin d’article.

Janvier, c’est le mois des vœux (bonne année à toutes et à tous), et la période des bonnes résolutions. C’est aussi le moment de préparer les prochaines vacances d’été. En principe, c’était à cette période que les aficionados du ju-jitsu commençaient à s’occuper du stage estival. Plus bas, je reviendrai sur les raisons de la « suspension » de ce grand rassemblement qui se tenait à Soulac-sur-Mer en Gironde. Je tenais à évoquer ce lieu à l’occasion du premier billet de l’année.
Situé à l’extrémité de la « Pointe de Grave », langue de terre qui représente la rive gauche de la Gironde, Soulac-sur-Mer se mérite. En venant du nord de la France, le voyage peut se faire en effectuant le détour par Bordeaux, ou bien en empruntant le bac à Royan, pour une traversée de 30 minutes en direction du Verdon, avant d’atteindre Soulac une dizaine de kilomètres plus tard. Cela ne rebute pas les vrais amoureux de cet endroit qui a su conserver le charme quelque peu suranné des stations balnéaires du milieu du siècle dernier, tout en s’adaptant aux besoins de notre époque.
Ce préambule est à l’attention de ceux qui n’auraient pas encore la chance de connaître « la perle du Médoc ».
Les pins, l’océan, l’espace et un accueil très chaleureux, lors d’une visite de reconnaissance en 1985, ont été autant d’éléments qui ont fait que de 1986 à 2010, mes stages d’été s’y sont déroulés, sans aucune interruption. Au dos de la carte que j’ai le plaisir de mettre en accompagnement de ce billet, M. Xavier Pintât, sénateur maire de Soulac, m’a adressé ses vœux. Bien évidemment, je me suis empressé d’y répondre. Une nouvelle fois, comme c’est le cas depuis trois ans, il sera vraisemblablement déçu d’apprendre que nous ne serons pas au rendez-vous. Vous êtes nombreux à partager son sentiment.
Alors pourquoi, allez-vous dire ? Bonne question, à laquelle j’ai déjà répondu les années précédentes, mais pensons aux néophytes et rafraîchissons la mémoire des plus anciens.
Il ne s’agit pas d’infidélité, mais simplement de disponibilité. L’organisation d’un tel rassemblement représente une lourde tâche, elle se prépare plusieurs mois à l’avance. Ce qui a été réalisable toute une époque durant ne l’est pas forcément depuis trois ans. Les circonstances professionnelles et personnelles évoluent et réclament parfois de concentrer les efforts sur l’activité principale qui se trouve être, en l’occurrence, la gestion et l’animation du dojo parisien. Et puis, il y a des périodes qui réclament un peu plus de répit et le besoin de souffler. Ceci étant, le courant des événements peut faire que Soulac redevienne un projet et qu’il ne reste pas simplement un excellent souvenir. Excellent souvenir, Soulac le restera pour des centaines de stagiaires. Mais il n’est pas non plus exclu qu’un jour nous puissions nous retrouver à nouveau sur les bords de l’Atlantique pour une semaine de ju-jitsu-vacances inoubliable. En attendant, si vous souhaitez bénéficier d’un séjour tonique et reconstituant, loin des lieux dit « branchés », n’hésitez pas à prendre la direction du Médoc et sans modération.
Site officiel de Soulac-sur-Mer :  www.soulac.com/

Le Père Noël…

En cette période de fêtes, une petite info m’a interpellé. Certains parents « indexeraient » la quantité de cadeaux de Noël sur les résultats scolaires du trimestre écoulé. Ne s’agissant pas d’une information donnée le 1er avril, cela valait le coup de la diffuser encore plus largement et de la commenter. Manque total de psychologie, esprit de compétition mal placé par enfant interposé, ou tout simplement stupidité. Il n’y a rien de choquant à récompenser le mérite, mais la fête de Noël est-elle vraiment propice à ce genre de challenge ? Le contenu de la hotte du Père Noël  ne doit-il pas être tout simplement la représentation de l’élan du cœur et des moyens familiaux ? Les personnes ayant de telles idées, et pire qui les mettent en pratique, imaginent-elles un seul  instant la réaction, ou plutôt l’humiliation et la déception de celui ou de celle qui a dû déjà affronter de nombreuses remontrances ou moqueries un trimestre durant, qui en plus se retrouve sanctionné un soir comme celui-ci ! Un coup à prendre le Père Noël en grippe ! 
C’est aussi le moment pour remercier les parents qui ne se manifestent pas uniquement pour râler ou maugréer. Il est légitime et concevable de formuler des critiques fondées,  il est intéressant  d’engager un dialogue positif, et il est toujours agréable de faire le constat d’un travail éducatif qui porte ses fruits. Non pas par besoin  de  flatteries, mais simplement  d’objectivité sur des résultats que  le professeur constate d’ailleurs très bien par lui-même. Apporter une  participation particulière dans le cadre d’une éducation générale et faire le constat de progrès, surtout lorsque cela n’était pas « gagné d’avance » est un motif de très grande satisfaction pour un éducateur.
Enfin, c’est l’occasion de souhaiter à tous, aux enfants et à leurs parents, aux élèves adultes et à leur famille,  d’excellentes fêtes de fin d’année.
Site du club ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com
   

Les méthodes d’entraînement

Vendredi prochain, le thème sera consacré aux méthodes d’entraînement. Si j’insiste sur ce sujet, c’est que j’y attache une importance toute particulière. Il s’agit d’exercices de perfectionnement sur des techniques ou des groupes de techniques. Ils permettent de mettre l’accent sur telle ou telle phase ou détail. Parmi les plus connues, il y a les randoris, mais ce ne sont pas les seules, loin de là. Ces exercices peuvent être propres à la rapidité, à la précision, au renforcement musculaire, à l’endurance, à la résistance, etc. Le tout ayant comme but ultime de se perfectionner globalement mais en insistant ponctuellement et précisément sur un aspect bien particulier. Bien souvent, il s’agit de nombreuses répétitions qui peuvent sembler fastidieuses aux néophytes, mais sans négliger  un certain plaisir que l’on retire de ces exercices, il y aura celui de savoir qu’il s’agit d’un véritable investissement. Et puis il existera surtout, à terme, la satisfaction de constater la réalisation inévitable de progrès et de fait, l’acquisition d’une incontestable efficacité, grâce justement à ces fameuses méthodes d’entraînement.
Vendredi 27 de 19 h 00 à 20 h 15, à partir de la ceinture orange. Il sera possible de faire valider l’U.V. 5 pour les personnes concernées. Nous consacrerons un tiers du temps au perfectionnement des coups, le deuxième au travail au sol et le dernier aux projections.

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