Eté 2012

La semaine qui va commencer demain sera la dernière avant un peu de repos pour le club. Cette coupure permettra de pouvoir attaquer une nouvelle saison dans de bonnes conditions.
A tous ceux qui ont la chance d’avoir des congés, mais surtout de pouvoir partir, je leur souhaite de bonnes vacances et pour les autres, je leur dis bon courage, leur tour viendra.
Comme prévu, il n’y a pas de stage cet été, les fans de Soulac le regrettent. Il en est de même pour moi. J’en avais donné les raisons à l’occasion d’un précédent billet le 24 avril sur ce blog.
Le club sera donc fermé pour trois semaines à partir du vendredi 27 juillet.
Revêtir le maillot de bain à la place du judogi ou tout simplement laisser quelque temps le corps au repos ou à l’abri d’efforts répétés ne peut pas faire de mal. Et puis, l’envie n’en sera que plus forte de reprendre le chemin du dojo après une bonne d’interruption.
Bel été à toutes et à tous.  
Site du club ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Fierté

Une saison se termine et avant qu’une autre ne commence, profitons de quelques semaines de repos. Tout du moins, pour ceux qui ont la chance de pouvoir prendre un peu de vacances.
La période est propice aux bilans de toutes sortes. Concernant le club – et ce n’est pas propre à cette saison, mais cela se confirme –, une de mes grandes fiertés est de pouvoir proposer une pratique du ju-jitsu ouverte à tous, quels que soient l’âge, la condition physique, les aptitudes personnelles, les motivations, etc. Bref, qu’un maximum de personnes puissent dans un premier temps s’intégrer facilement et ensuite s’exprimer et se réaliser.
Il est vrai que le ju-jitsu se prête à une large ouverture sur une grande partie de la population. Encore faut-il le présenter d’une manière accessible à tous.
Le programme technique et la pédagogie ne sont pas identiques pour un enfant de 4 ans ou pour un adulte de 40. Il en est de même pour un  ado sportif ou pas  et un adulte qui l’a jamais été.
Afin de donner à tous la possibilité de s’exprimer et de se réaliser sur un tatami, il est indispensable de proposer un enseignement adapté à chaque tranche d’âge, mais aussi, pour les adultes, à toutes les conditions physiques.
Que le petit enfant puisse au travers d’exercices ludiques entrer dans le monde des arts martiaux en toute sécurité et sans aucune appréhension.  Que l’enfant de 7 à 10 ans commence à maîtriser (dans tous les sens du terme) bon nombre de techniques de combat,  apprenant leurs subtilités au travers de ce que l’on pourrait nommer une « bagarre organisée » et tout cela sans s’ennuyer. Que le préado et l’adolescent prennent conscience du réel par rapport au virtuel (chacun comprendra l’allusion) et enfin que l’adulte puisse, à tout âge, accéder à un entraînement physique où, par l’étude de nombreuses techniques et combinaisons, il constatera une rapide progression et remise en condition.
Au-delà d’une simple (et déjà méritoire) pratique, toutes ces catégories pourront, en plus – à l’aide des niveaux de ceintures –, se fixer des objectifs qui seront autant de récompenses une fois atteints. Ils trouveront ainsi une source de  motivations supplémentaires.
Pour l’enseignant,  faire le constat que chez des personnes, qui n’étaient pas vraiment prédestinées à ces disciplines puissent réaliser de véritables progrès, s’avère être une formidable récompense. De plus, au-delà d’une pratique purement physique, c’est bien souvent un changement radical qui s’opère dans la vie de tous les jours. Redonner confiance à quelqu’un dans un dojo, c’est bien souvent lui redonner confiance dans la vie tout court.
Enfin, pour les enfants, préados et ados, le rôle de l’enseignant doit dépasser le simple apprentissage technique et la banale chasse à la médaille. Il se doit de participer à l’amélioration de la vie en société au travers d’un enseignement où existent aussi des règles de vie en groupe. Bref, ne pas être qu’un éducateur sportif, mais un éducateur. Simplement. 
Vivement septembre prochain (enfin, pas trop vite quand même).

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Sondage Ju-jitsu du mois de juin

60 % des personnes qui ont participé au sondage du mois de mai pensent que les arts martiaux ne peuvent se passer des grades dans leur étude et leur pratique.
A l’inverse, cela fait donc 40 % qui ne perçoivent pas l’utilité de ce système hiérarchique.
Il serait intéressant de connaître le pourcentage de pratiquants et de non-pratiquants qui ont participé à cette étude.
Le résultat doit être différent selon que l’on s’adresse à l’une ou l’autre de ces deux catégories.
Un élève me confiait qu’avant de devenir ju-jitsuka il n’y voyait pas d’intérêt. Devenu une modeste ceinture orange, il pense le contraire.
Ce résultat, qui vient à la suite de l’article consacré à la ceinture noire, mérite sans aucun doute que l’on porte une réflexion plus approfondie sur le sujet.
La période estivale y est peut-être propice. 

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La ceinture noire

On a coutume de dire que la véritable pratique commence avec la ceinture noire. Certes, il s’agit d’une formule, mais elle n’est pas vide de sens.
Si la ceinture noire est à la fois le reflet de nombreuses années de pratique et de fidélité,  la validation d’acquis techniques indiscutables et le plaisir d’avoir atteint un objectif, elle n’est en aucun cas une finalité aux allures de consécration.
Avec l’obtention de ce grade, qui est un véritable bonheur, c’est aussi un nouveau regard que l’on porte sur sa pratique passée  et sur  l’avenir. Sur ce que nous avons fait et sur ce qu’il nous reste à découvrir.
C’est la prise de conscience que le chemin à venir est infiniment plus long que celui que nous venons de parcourir. Mais quel enthousiasme que de savoir qu’il reste tant à apprendre.
Toutefois il faut rassurer le néophyte qui voit en la ceinture noire une sorte de graal inaccessible, ou en tout cas accessible à un horizon très lointain. Il pourrait légitimement penser qui si la vraie pratique commence à la ceinture noire,  alors, que fait-il  en gravissant les échelons de couleurs. Eh bien tout simplement son apprentissage.
La ceinture noire est une véritable satisfaction personnelle, mais elle confère à son porteur des devoirs envers lui-même et les autres, elle lui impose une sorte de responsabilité. De celui qui regardait les ceintures noires avec une certaine fascination, il devient celui que l’on regarde. A son tour il est devenu une sorte de référence. Certains (heureusement peu nombreux) ne supportent pas cette forme de pression et abandonnent. Là est peut-être le révélateur qui permet vraiment de savoir si on mérite cette distinction. D’autant que l’on dit (encore une formule) qu’une fois la ceinture noire acquise, nous n’avons plus le droit d’abandonner.
Nul doute que Raphaël Gutmann, nouvelle ceinture noire au club, adhérera à ces modestes réflexions.

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Ne-waza au féminin

Au programme de cette semaine (entre autre) un entraînement féminin, mercredi de 20 h 30 à 21 h 30.
Cette séance sera consacrée au travail au sol. Techniques, éducatifs et randoris seront au programme.
Rassembler des personnes de gabarits approchants afin de faciliter l’apprentissage, tel est le but d’une telle initiative.
A l’occasion de la précédente séance qui s’est déroulée le 5 décembre dernier, j’avais exposé le 1er décembre sur ce blog l’ensemble des raisons qui motivaient une telle démarche. Inutile de me répéter. Je renvoie les lecteurs à cet article.
J’ajouterais simplement que les arguments concernant les gabarits sont encore plus vrais dans le domaine qui est celui du travail au sol.
Enfin, et pourquoi nier l’évidence, il existe parfois chez certaines une réticence à la mixité dans le ne-waza.
Rendez-vous mercredi prochain à 20 h 30 au dojo.

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Arsène Lupin ju-jitsuka ?

Jusqu’à ces derniers jours, je n’avais jamais lu de livre sur les aventures d’Arsène Lupin. Le Dernier Amour d’Arsène Lupin vient d’être publié aux éditions Balland. Il s’agit d’un manuscrit de Maurice Leblanc datant de 1936 et que sa fille a décidé de faire paraître 75 années plus tard.
Pourquoi parler d’Arsène Lupin, sans toutefois faire l’apologie d’un monte-en-l’air ? Tout d’abord parce que j’ai pris un réel plaisir à découvrir une aventure de ce « gentlemen-cambrioleur ». Ensuite, j’ai été très intéressé par un passage sur la conception du combat décrite par l’Arsène en question : « Moi, je n’élimine pas, j’écarte, cela me semble être une escrime beaucoup plus fine. » C’est un peu la conception que j’ai de notre art martial. Sans doute les samouraïs n’étaient pas forcément en phase avec cette façon de penser, bien  que pratiquant « l’art souple », mais cela tenait à la fois au contexte d’une autre époque et à un état d’esprit dicté par des doctrines particulières. Par contre, Jigoro Kano avait l’opinion suivante à propos de l’arme favorite des samouraïs : « La meilleure utilisation que l’on puisse faire d’un sabre, c’est de ne jamais s’en servir. » Cela se rapproche incontestablement des sentiments qui animaient notre héros. Peut-être pratiquait-il le ju-jitsu.

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Participation à la transmission

C’est sans doute l’une des plus belles lois de la nature humaine que celle de transmettre. C’est aussi, par définition, la première tâche  d’un enseignant. Mais il est intéressant de constater que les élèves – vis-à-vis  de leurs semblables – se sentent également investis dans cette mission.
Sur les tatamis, entraide mutuelle n’est pas qu’un souhait. Dans les arts martiaux, et plus largement dans les sports de combat,  cette tradition est  davantage respectée. Ce n’est peut-être pas seulement dû à un état d’esprit particulier, mais parce que le sport de combat et l’art martial implique et impose une proximité totale. Elle n’existe pas de la même manière dans  d’autres sports. Certes, et c’est là un paradoxe, cette recherche de contact qui est le fondement même des disciplines de combat est – à la base – faite pour maitriser l’autre et en allant plus loin, pour le terrasser. Mais du coup, l’entraînement à ces techniques impose un contact et entraîne une forte connivence. Cela en fait une des spécificités de nos disciplines et impose que, dans les séances d’entraînement, le partenaire soit la première personne à pouvoir corriger les fautes de l’autre. Il est en première ligne.
Même dans les sports dits « collectifs », bizarrement cette connivence n’est pas si forte. Un exemple,  si l’on prend les sports de balle, on constate que cette proximité n’est pas aussi évidente. D’abord par rapport à l’adversaire, le but est de s’en éloigner. Ensuite, concernant le ou les partenaires, il y a bien sûr  un esprit d’équipe (pour le moins), mais lors des séances d’entraînement,  il n’existe pas de  contact aussi long que celui qu’impose – par sa nature même – le sport de combat et surtout de « lutte ».
Du coup, on prend rapidement et naturellement un moins gradé que soi « sous son aile » et on se souvient que l’on était bien content quand, balbutiant dans un lieu où tout nous était étranger, qu’un plus ancien en fasse de même. C’est là une des raisons de progrès plus rapides dans nos disciplines et peut-être aussi de relations plus privilégiées entre pratiquants. A la condition que cela se passe dans des clubs où ce n’est pas la loi du plus fort qui règne et où les entraînements ne se transforment pas en entreprises de destruction.

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Efficacité

Au bout de combien de temps devenons-nous efficaces ?
Question récurrente et légitime. Pouvoir faire face à une agression ou bien pouvoir porter secours à une personne en difficulté n’a rien d’exceptionnel. Par contre, il est bon et utile de mettre l’accent sur quelques éléments.
Premier point, l’invincibilité n’existe pas. Deuxième point, il n’est pas sérieux de penser qu’une série de séances permettra de se parer contre toutes éventualités. Troisième point, l’acquisition technique ne suffira pas, le travail de l’automatisme et le renforcement de la condition physique seront indispensables. Enfin, le psychologique ne devra pas être négligé.
L’efficacité s’inscrit dans la durée.
Reprenons point par point.
L’invincibilité n’existe pas, il n’y a pas de potion magique. Chacun possède en soi un potentiel qui va s’accroître au fil de la pratique. Voilà pour le premier point. Concernant le deuxième, je suis toujours étonné quand une personne me dit :  » Je voudrais prendre quelques séances, pour apprendre à me défendre » ! Ne pas contrarier une telle demande ? ou pire, la proposer ? n’est pas sérieux et surtout malhonnête. D’autant que ? et cela fait la jonction avec le troisième point ? l’acquisition technique ne suffira pas. Inlassablement, il faudra effectuer des répétitions avec les techniques apprises, ne serait-ce que pour les améliorer. Mais aussi pour parfaire les automatismes et obtenir une indispensable bonne condition physique. Enfin, l’aspect psychologique n’est pas le moindre. Avant d’y avoir été confronté, personne ne connaît la nature de sa réaction et son niveau de stress. Etant exclu de  provoquer un test, il faut mettre de son côté un maximum de chances, avec une pratique régulière et surtout pas à l’aide d’une série de séances.
Enfin, pour conclure et comme je me plais souvent à le dire et à le redire, il est dommage de réduire les arts martiaux au seul aspect défense. Ils sont aussi une méthode d’éducation physique et mentale et à ce titre, ils participent tout simplement à l’éducation en général et, notamment, à une meilleure vie en société. Quand cela s’applique à la « jeune-classe », il s’agit en quelque sorte d’un « investissement comportemental ».

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Le goshin-jitsu

Le prochain vendredi à thème est consacré aux katas et deux ateliers seront proposés. L’un sur le goshin-jitsu et l’autre sur le kime-no-kata. Ce dernier a fait récemment l’objet d’un article sur ce blog. Aujourd’hui, c’est le tour du goshin-jitsu.
Bien plus récent que le kimé-no-kata, preuve en est l’apparition du révolver  dans la « panoplie » et la disparition du sabre, ce kata a été créé par maître Tomiki en 1955. Ce maître était expert en ju-jitsu et en aïkido.
1955, c’était l’année des premiers championnats du monde de judo et le Japon souhaitait que cet art martial, tout en développant l’aspect sportif, conserve aux yeux du monde son aspect utilitaire. Maître Tomiki fut donc chargé d’élaborer un enchaînement représentatif de techniques de défense sur un adversaire armé ou non. Goshin voulant dire défense
Vingt et une techniques sont proposées et réparties sur cinq séries. Sept défenses sur saisies (face, côté et arrière), cinq défenses sur coups (coups de poings et coups de pieds) et enfin neuf défenses contre armes (couteau, bâton et revolver). Ce kata n’échappe pas à une rigoureuse élaboration.
Une de ses particularités réside dans le travail des techniques, qui sont essentiellement constituées d’esquives et de contrôles. Il s’agit là sans doute du souhait de démontrer qu’au-delà des projections et du travail au sol, qui sont les caractéristiques du judo, d’autres techniques doivent être étudiées.
A l’heure actuelle, sa présentation est assez lente. Il reste comme documents de l’époque quelques photos (que je promets de retrouver) qui tendraient à prouver que ce kata était démontré de façon plus rapide à l’époque de sa création.
Quoi qu’il en soit, le goshin-jitsu est un élément incontournable de notre art et il apporte énormément sur le plan de l’efficacité et de la rigueur.

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Soulac 2010, le bilan

Comme promis.
Tout d’abord le lieu: Soulac sur Mer,  station balnéaire familiale au charme suranné qui se prête tout à fait à notre formule de stage et à notre discipline. Elle n’a pas changé au niveau de l’ambiance depuis 25 ans, mais  elle s’est embellie.
Ensuite l’accueil que nous réserve  Monsieur Pintat – le Sénateur Maire – et son équipe est toujours aussi agréable : réception en Mairie, mise à disposition du Gymnase et d’une équipe pour transporter les 360 m2 de tatamis qui passent l’hiver à 4 kilomètres. Très apprécié aussi, le concours de Madame Martin, gardienne du Gymnase.
La météo, comme presque chaque année, elle nous  a été favorable. Et même si  la majeure partie du temps de notre pratique se passe à l’intérieur, nous avons quand même la séance d’atemi-waza qui se déroule en plein air et  beaucoup ne voudraient pas la manquer. De plus le beau temps favorise un bon moral et l’après-midi réservée au repos et au farniente est plus agréable dans de telles conditions.
Concernant les stagiaires,  j’ai  particulièrement apprécié la volonté de bien faire et de s’astreindre à une certaine rigueur, même au mois d’aout. Cela est d’autant plus respectable et prometteur quand une telle attitude vient aussi  des moins  gradés. A ce sujet, la représentation était parfaite : de la ceinture blanche au 3eme dan. Beaucoup de régions étaient représentées y compris l’outre mer et nous avons eu le plaisir d’avoir la présence d’un « petit suisse ».
Quant au programme par lui-même, ce qui est malgré tout la principale raison de notre présence soulacaise, toutes les composantes du Ju-Jitsu ont été travaillées, beaucoup de randoris ont été effectués et  – cerise sur le gâteau – nous avons assisté le dernier jour à de très belles prestations à l’occasion de la présentation technique qui devait clôturer le stage.  Les stagiaires ont pu aussi apprécier les différents changements de partenaires effectués durant cette semaine. Passant de personnes avec qui nous avons l’habitude de travailler à des gabarits et des niveaux techniques différents. Dans une bonne pratique, il est indispensable de savoir s’adapter à différents  gabarits (dans la réalité ont ne choisis pas son agresseur !), et puis du point de vue morale, l’entraide mutuelle (le confirmé allant vers le débutant, par exemple) représente un des fondements indissociables  de notre discipline à traditions qui se veut être éducative sur bien des aspects.
En conclusion, une 25e édition ou, je l’espère, chacun  conservera d’excellents souvenirs et  aura pu pratiquer dans des conditions complémentaires à celles de la saison. Tout ceci devrait se concrétiser  par d’énormes progrès. Rendez-vous l’été prochain. En attendant je souhaite à chacun une bonne rentrée ainsi qu’excellente saison 2010/1011.
Je n’oublie pas de remercier Jean-Jacques et Catherine qui, comme l’an passé, nous ont magnifiquement organisé un pot (un cocktail, n’hésitons pas !) de fin de stage.
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