Les grades

Dans les arts martiaux, les grades occupent une place importante. Cependant, il ne faut ni les surévaluer, ni les négliger.

Essentiellement, ils permettent de situer le niveau de maitrise technique du pratiquant, cela en fonction de la couleur de la ceinture qu’il porte autour de la taille.

Au début, les ceintures de couleur n’existaient pas, seules la blanche, la marron et la noire « tenaient » la veste du judogi. C’est à l’initiative de Maître Kawaishi , lorsqu’au milieu du siècle dernier il prit en main le judo français, que les ceintures de couleur ont fait leur apparition. Il avait bien compris l’esprit européen (et français en particulier) toujours friand de reconnaissances à arborer.

Jigoro Kano, fondateur du judo en 1882, avait tenu à hiérarchiser les valeurs pour l’accession à ces différents niveaux. Shin-Ghi-Tai ! Ce qui signifie : l’esprit, la technique et le corps. L’ordre établi n’est pas le fruit du hasard. L’esprit (le mental) arrive en premier, il nous habite jusqu’à la fin de notre aventure sur terre. Ensuite, il avait placé la maitrise technique, que l’on peut démontrer assez longtemps et enseigner tout le temps. C’est assez logiquement que le corps (le physique) arrive en dernier ; malheureusement avec l’âge même si on en prend soin, le déclin est inéluctable.

Il est vrai que mis à part les « grades compétitions » décernés à l’issue de combats qui favorisent malgré tout l’aspect physique des candidats, la délivrance des grades techniques est forcément subjective puisque c’est du jugement humain qu’elle dépend.

L’expérience qui m’anime me fait dire qu’il y a deux ceintures très importantes dans la vie d’un budoka : la ceinture jaune et la ceinture noire. La ceinture jaune, tout simplement parce que c’est la première et la ceinture noire parce que, malgré les années et un nombre sans cesse plus important de 1er dan, elle représente toujours un symbole très fort. Une sorte de graal ! Cependant, il ne faut pas oublier qu’elle n’est pas une finalité, mais une étape très importante. Elle est une belle récompense, la preuve d’une pratique qui s’est inscrite dans la durée, synonyme de rigueur. Mais elle doit être aussi une sorte de contrat signé avec l’art martial que l’on pratique et… avec soi-même. Un engagement qui signifie que l’on se doit de ne jamais abandonner les tatamis, sauf cas de force majeur.

Les grades sont des encouragements à ne pas lâcher la pratique et même à la renforcer dans la dernière ligne droite de chaque préparation.

Certains les assimilent à des hochets (distribués parfois généreusement ; grades de « copinage » ou d’asservissement) et les négligent. Mais nous sommes dans un système où ils existent et nous nous devons de les accepter. Peut-être que leur valeur prend vraiment son sens par rapport à l’organisme ou la personne qui les décernent.

L’obtention d’un grade (mérité) est de toutes les façons une grande satisfaction pour l’ensemble des pratiquants d’arts martiaux.

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A propos des 16 techniques (la suite)…

Cet article fait suite à celui de la semaine dernière qui traitait et présentait les « 16 techniques ».

Les réactions suscitées par ces quelques lignes m’ont inspiré plusieurs commentaires.

Tout d’abord beaucoup reconnaissent, à juste titre, qu’il s’agit d’une bonne base de travail. Comment pourrait-il en être autrement dans la mesure où il est question de grandes techniques appartenant au patrimoine du ju-jitsu originel ? De mon point de vue, il s’agit non seulement d’une base, mais tout simplement d’un travail dans lequel sont étudiées plusieurs grandes techniques de notre discipline et, ce qui n’est pas de la moindre importance, les liaisons entre les différentes composantes.

Ensuite, certains parlent de « souvenirs » ; c’est touchant et sympathique, mais pour ce qui me concerne, ce ne sont pas des souvenirs, puisque cet enchainement est toujours inclus dans mon enseignement. Les souvenirs font partie du passé, or les « 16 techniques » appartiennent à mon présent.

Enfin, je ne partage pas le point de vue de ceux qui pensent que ce qui est étudié et pratiqué au travers de cet enchainement n’est pas réalisable « en vrai ». C’est le cas uniquement dans la mesure où on ne se donne pas la peine de répéter suffisamment afin d’améliorer, de peaufiner, de rechercher le détail, le geste parfait exécuté avec détermination, précision, vitesse, tout cela en étant capable de réagir, de s’adapter à la situation. Cela s’appelle l’entraînement.

C’est vrai que dans mon enseignement du ju-jitsu, une fois que les bases sont assimilées, la recherche permanente du perfectionnement technique en tentant de s’approcher du meilleur sera une quête qui peut avoir un effet rebutant chez certains.

Il est évident que beaucoup de techniques demandent du temps pour être efficaces, donc de la patience et de la détermination, autant de qualités qui doivent animer l’esprit d’un samouraï des temps modernes. Cependant certaines ripostes de base sont applicables très rapidement.

En effet, je ne parle pas pour moi, qui ai la chance de ne pas avoir été confronté à une agression, mais je pense à de nombreux témoignages venant de personnes de différents niveaux, âges, hommes et femmes, qui, grâce à des techniques de base du ju-jitsu se sont sorties d’une ou de plusieurs mauvaises et même très mauvaises situations.

Simplement, comme dans beaucoup de domaines, le miracle n’existe pas, encore moins « apprenez à vous défendre en dix leçons ». Il n’existe qu’une seule vérité, celle du travail qui, dans notre domaine s’appelle « étude et répétitions ».

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Régularité, rigueur et souvenirs…

Davantage que la quantité de cours suivis par semaine, c’est la régularité qui prime pour réaliser des progrès. Un quotidien souvent stressant (notamment pour les citadins) ajouté parfois à une boulimie d’activités diverses ne facilitent pas la mise en place d’un rythme qui pourra pourtant s’avérer bénéfique sur bien des plans.

Lorsqu’il est possible de s’imposer une certaine rigueur, par exemple celle de fidéliser son entraînement sur certains horaires , les résultats seront au rendez-vous ; pour progresser, mais aussi tout simplement pour adhérer à une forme de discipline, pour se prouver que nous sommes capables de nous soumettre à quelques efforts qui, finalement, ne sont pas des contraintes, mais qui, au final, nous offriront de belles autosatisfactions. Certains trouveront cela contradictoire dans la mesure où nous sommes aussi dans les loisirs qui devraient, selon certains, donner la liberté de s’entraîner quand bon nous semble.

S’entraîner quand on le veut et s’entraîner quand on le peut, ce n’est pas la même chose. Comme expliqué plus haut, le stress du quotidien lié aux contraintes de certains métiers et aux obligations familiales sont des raisons recevables, mais lorsque l’on va s’entrainer parce que l’on ne sait pas quoi faire, ou que l’on a rien à faire de mieux, c’est regrettable ; certes, nous sommes dans les loisirs mais nous pratiquons des disciplines particulières dans lesquelles « le mental » joue un rôle important, il n’est jamais inutile de le renforcer.

La régularité est bonne pour l’esprit, mais aussi pour le corps. Celui-ci à une mémoire, il se souvient et lui imposer des irrégularités dans une pratique ne fera que semer le trouble, ce qui ne manquera pas de créer des désordres qui ne pourront que s’avérer néfastes.

« Dans le temps », au célèbre dojo parisien de « La rue des Martyrs », il y avait cours de judo tous les soirs. Certains venaient les mardis et vendredis, d’autres les lundis et jeudi, ou encore les mercredis et samedis. Et bien, il ne serait venu à l’idée de personne de manquer une seule de ces séances ou de la déplacer sur un autre soir, sauf nécessité absolue due à un souci de santé. Il ne serait pas non plus venu à l’idée du judoka d’accepter une invitation ou d’organiser une réception lors de ces deux soirs.

A cette époque, ces réactions n’étaient peut-être pas le fruit d’une pleine conscience des bienfaits précités, mais sans aucun doute elles étaient dictées par une forme de respect plus important de la discipline que ça ne l’est actuellement ; ce n’est pas forcément la faute des pratiquants, mais d’une société qui nous abreuve immodérément de produits jetables, de zapping, de tests en tout genre, et puis certaines méthodes qui proposent davantage de violence que de technique et d’éducation n’œuvrent sans doute pas pour le respect que méritent nos disciplines. C’est bien dommage, ce n’est certainement pas la meilleure façon pour s’immerger complètement dans l’art martial.

Finissons par une note positive en déclarant qu’une pratique, même «hachée » est préférable à aucune pratique et qu’il n’est jamais trop tard pour bien faire et pour s’imposer une petite discipline, dans la mesure de nos possibilités.

La photo d’illustration représente le dojo de la Rue des Martyrs au début des années 1960. 

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Le bon choix…

Comme indiqué dans le billet publié la semaine passée, c’est pour moi une nouvelle aventure qui commence avec cette rentrée qui se fait dans le nouveau dojo du XIIème arrondissement de la capitale.
Mais une rentrée, où qu’elle se fasse, c’est  toujours un moment particulier.
Il y a la rentrée « coté élèves » et la rentrée « coté enseignants ». Aujourd’hui, intéressons nous à celle des élèves.
Il y a ceux qui reprennent une pratique qui les passionne et qui sont impatients de remettre le kimono (bien que ce ne soit pas l’exacte appellation de la tenue que nous revêtons pour pratiquer, nous utilisons ce mot par facilité) ; et puis il y à ceux qui vont commencer leur « carrière de samouraï » et qui sont hantés par une multitude de questions. Certains ont déjà choisi leur discipline et leur dojo (souvent sur les conseils d’un proche), mais il y a les autres. L’offre est importante et un débutant ne sait pas forcément sur quels critères se baser pour s’engager toute une saison. D’autant que l’engagement dans nos disciplines est un engagement à long terme, ce qui est de moins en moins le cas, bien malheureusement ; papillonnage et zapping prenant le pas sur rigueur et persévérance !
Et puis, il y a les motivations : la self-défense, ou un sport de compétition ? Ou encore une méthode plus « interne » ? Etc. La self-défense, que ce soit avoué ou caché, reste la première raison de se diriger vers un dojo.
Certains « experts » en manque de reconnaissance n’hésitent pas à se réclamer d’une formule magique, même parfois de la méthode qui rend invincible ; bien heureusement beaucoup n’ont pas cette prétention. Ils sont réalistes et empreints de l’humilité propre à tous les vrais professeurs d’arts martiaux.
Comme je l’ai souvent rappelé, il n’y a pas de bonnes ou de mauvaises disciplines, mais tout simplement des professeurs plus ou moins compétents. Une bonne discipline mal enseignée n’apprendra rien à l’élève, au contraire elle construira de mauvaises fondations et donnera de très mauvaises habitudes, certaines étant irréversibles.
C’est donc davantage sur le choix de l’enseignant, qu’il faut se tourner. Sa réputation, bien sûr, due à son parcours et à la qualité des élèves formés ; j’avais déjà évoqué il y a quelques semaines l’importance du premier professeur. Et puis, on ne peut pas plaire à tout le monde, c’est pour cette raison qu’il faut se déplacer et demander à faire une ou deux séances à l’essai. Simplement pour constater si, oui ou non, l’ambiance dans laquelle se déroule l’enseignement nous correspond.
Donc, plus que le choix d’une discipline, c’est le choix d’un dojo et de son enseignant qui est déterminant.
La question de savoir combien de fois il faut pratiquer par semaine est aussi une question récurrente.  Là encore, il s’agit de s’adapter à plusieurs critères ; l’éloignement et la disponibilité personnelle, en font partie. Plus que la quantité, ce sera la régularité qui primera. Essayer, si possible de venir au(x) même(s) horaire(s) et de façon régulière ; éviter de « sauter » une ou plusieurs semaines. D’autre part, certains prétendent que s’entraîner une fois par semaine n’est pas suffisant, mais je pense qu’il est préférable de ne venir qu’une fois plutôt que zéro fois ; même si une fréquence de deux séances par semaine est l’idéal. Au delà il faut être semi-professionnel ou professionnel.
Bonne rentrée à tous et bonne saison dans un bon dojo….avec un bon professeur !
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La semaine prochaine…

La semaine prochaine nous  entrons « officiellement » dans la saison 2019/2020. Une nouvelle année (scolaire et sportive) au goût un peu particulier pour ce qui me concerne, puisque c’est dans le nouveau dojo du XIIème arrondissement parisien qu’elle débutera.

Il y a quelques semaines, bien que cherchant activement, et  depuis longtemps, un local en vue d’une réinstallation parisienne, je ne pensais pas pouvoir être prêt pour ce mois de septembre ; il a fallu un concours de bonnes circonstances (presqu’un « alignement des planètes ») pour que ce vœu puisse être exhaussé.  

Cette nouvelle aventure a commencé en juillet, mais il est évident que c’est maintenant qu’elle  débute réellement.  Les semaines passées ont permis de « rôder la machine » et de prendre quelques repères ; les élèves présents ont pu profiter de ces premières séances pour  arroser le tatami tout neuf des premières gouttes de sueur.  

Ce dojo, de taille humaine, sera dédié tout naturellement au ju-jitsu (adultes et enfants) ; le ju-jitsu que l’on peut nommer de traditionnel ou de Nihon ju-jitsu, en tout cas, un ju-jitsu à but non-compétitif ; une méthode de self-défense très efficace, mais aussi un moyen d’épanouissement physique et mental ; une « Ecole de vie ». 

Le dojo accueillera les enfants à partir de 4 ans pour un éveil aux arts martiaux, mais aussi des adultes qui souhaitent peaufiner (ou retrouver) une bonne condition physique en transpirant intelligemment !  

Dans ce lieu je souhaite renouer avec une ambiance studieuse mais chaleureuse, une ambiance dans laquelle on prendra du plaisir au travers d’une pratique emprunte de respect mutuel et de maitrise dans laquelle seront bannies toutes formes de brutalité et bien sûr de violence ; l’art martial étant éducatif et non pas destructif.  

Comme indiqué dans un précédent article, l’avantage de bénéficier d’une telle structure réside dans le fait de pouvoir proposer de nombreux cours dans la semaine, mais aussi -pour les adultes – des séances par niveau et par thème. Le ju-jitsu étant d’une telle richesse, qu’il est utile de pouvoir bénéficier de cours dans lesquels chaque composante de notre art pourra être  approfondie. Cela va se concrétiser à l’aide de séances avec des gants de boxe pour un renforcement en atémi-waza,  par des cours où le travail en corps à corps sera privilégié,  en passant par des horaires dédiés aux  formes imposées (katas anciens et modernes) pour une culture générale et en vue de la préparation aux grades ; ceux-ci n’étant  pas une fin en  soi mais tout simplement une motivation supplémentaire et un accomplissement (cela a été souvent répété). 

Pour les enfants le dojo propose trois grandes catégories d’âges avec les 4 à 6 ans, les 7 à 10 ans et les pré ados. 

Le dojo prend un peu d’avance puisque c’est à partir de ce  samedi (31 août) que sera proposée la grille horaire de cette nouvelle saison.

J’espère que vous serez nombreux à nous rejoindre – et parmi les premiers – afin d’écrire les débuts d’une nouvelle histoire qui s’annonce passionnante.

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Best of, numéro 2 (…juste s’amuser)

Cette semaine nous continuons avec les articles publiés à la fois sur mon blog et sur Facebook avec ceux qui ont été les plus appréciés au cours de la saison écoulée. Après l’aspect utilitaire dont il était question la semaine passée, le 14 novembre dernier, c’était au tour du coté ludique d’être largement plébiscité. Même si dans l’article ci-dessous, c’est d’un enfant dont il s’agit, cela s’applique souvent aux adultes que nous sommes.

Bonne lecture.

Il ne veut pas gagner, juste s’amuser !
Je ne suis pas contre la compétition, mais contre les excès qui parfois l’accompagnent.
Avec un père au palmarès exceptionnel, il serait presque indécent de dénigrer cette forme d’expression, d’autant que, même si les circonstances ne m’ont pas permis de faire de même, j’ai pu apprécier le goût particulier de ces affrontements jusqu’au niveau national.
Ceci étant, il est dommage qu’un énorme pourcentage de l’enseignement dispensé, notamment dans les dojos, soit axé principalement et parfois exclusivement  sur ce que l’on appelle « la compète » au détriment des autres facettes offertes par nos disciplines. Celles-ci ayant  aussi et surtout une vocation éducative dans bien des domaines.
Me vient à l’esprit une scène banale dans laquelle la maman d’un enfant de sept ans se renseigne auprès d’un responsable de club en vue d’une prochaine inscription. Le responsable en question lui fournit les renseignements et conclut : «nous ferons tout pour qu’il aille en compétition et qu’il rapporte des médailles ». Ce à quoi la maman répond : «non, il ne veut pas gagner, mais juste s’amuser ».  On oublie souvent cette notion de jeu, pourtant basique, chez les enfants mais aussi chez les adultes ! Tout comme on oublie qu’il n’est pas nécessaire de rajouter immédiatement une pression avec des objectifs à atteindre, l’école en fournit déjà.
Est-ce que tout est fait pour satisfaire ceux qui viennent  pour s’amuser, se défouler, s’exprimer physiquement, apprendre une technique juste pour le plaisir de la réaliser et de l’améliorer, passer les ceintures, maîtriser la défense personnelle,  tout en sachant se contrôler, connaitre et respecter les règles de bonne conduite en société avec le Code moral, bref pratiquer un « loisir éducatif ».  Tout cela sans subir de pression ou encore  une sorte de stigmatisation qui pousse  à l’abandon si l’on n’adhère pas à cette  « championnite aiguë ».
Peut-être y aurait-il davantage de pratiquants si toutes les facettes des arts martiaux étaient systématiquement proposées.  C’est d’autant plus regrettable que cette course aux médailles   s’accompagne – parfois – d’excès et de l’absence des précautions  qui devraient être attachées à une pratique pour les enfants. Faire perdre du poids avant une compétition, par exemple.  Tout cela pour la photo d’un dirigeant dans la presse locale du lundi.
La compétition doit être proposée mais pas imposée, d’autant qu’elle ne peut être qu’une étape. Or, si on ne s’est  consacré qu’à cet aspect, une fois  que l’âge à partir duquel on ne peut plus participer à ces affrontements est atteint, c’est l’abandon qui survient inévitablement.
Il y aurait beaucoup à dire et à écrire sur ce que l’on pourrait appeler le « revers de la médaille », à savoir les conséquences néfastes de la compétition, mais comme il est toujours préférable de terminer sur une note positive, on peut le faire en affirmant que celle-ci apporte beaucoup de satisfactions (surtout à ceux qui gagnent) et qu’elle permet, à condition que le parcours soit bien encadré, de vivre une très belle expérience ! (J’évoque les disciplines dans lesquelles la compétition est possible.) Maintenant, on me dira que le marché économique qui entoure le sport de haut-niveau  est important et générateur de richesses, d’emplois, etc., ce qui est vrai, mais ce qui est vrai aussi, c’est que dans ce domaine  les excès ne manquent pas ; ceci est un autre sujet sur lequel nous pourrons débattre.

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