Kit défense

« Je souhaiterais apprendre à me défendre et ensuite pratiquer un art martial. » Curieuse demande de renseignement !
J’explique à la jeune femme que ju-jitsu et self-défense sont la même chose. Que le ju-jitsu, c’est de la self-défense et inversement.
Malgré tout, elle insiste et me fait part de son souhait de suivre une petite série de cours de défense afin d’apprendre « quelques clefs pour dans la rue » et ensuite passer sérieusement à l’étude d’un art martial.
Dans un premier temps, on ne peut que constater le manque d’information de la part du grand public. Le nombre important d’arts martiaux, d’écoles, de styles et de sous-styles entretient un grand flou. La self-défense n’est pas le principal but de l’ensemble des arts martiaux, mais tous y puisent leur raison d’être. Certains privilégient l’aspect sportif, d’autres le côté mental, ou encore la forme artistique. Mais tous ont comme raison d’être une gestuelle qui représente des scènes de combat. Rechercher un art plutôt axé sur le côté utilitaire paraît évident quant il s’agit de la première motivation, mais penser que self-défense et art martial sont deux entités différentes laisse songeur.
Ensuite, il est préoccupant de constater que des personnes puissent croire qu’en quelques séances, ils vont être capables d’affronter des situations d’agression et d’y faire face.
La faute à qui ? Sûrement pas au néophyte, certes un peu crédule, mais néophyte quand même. Pour trouver le ou les responsables, il faut se tourner vers ceux qui proposent une sorte de « kit-défense ». À plusieurs reprises, je me suis plu à expliquer que l’efficacité s’acquiert mais qu’elle se perfectionne aussi et surtout dans le temps et tout simplement s’entretient. Bien sûr une technique apprise est apprise, comme on dit banalement, c’est comme le vélo. Mais il y a une grande différence entre une promenade bucolique improvisée à bicyclette et la nécessaire fuite face à un grand danger, où là, il sera souhaitable d’être affûté.
Peut-être qu’à l’heure actuelle une majorité de nos contemporains n’est pas habitée par la persévérance dans certains domaines, mais dans celui-ci, la franchise est garante d’honnêteté et de sécurité.

Le ju-jitsu au pays du marronnier

En terme journalistique, un « marronnier » est un article récurrent et propre à une même période de l’année : les arnaques de l’été,  le prix des fournitures scolaires, les foires aux vins, etc.
Ce blog n’y échappe pas complètement. Après les vacances, beaucoup de personnes souhaitent commencer ou reprendre une activité physique et le problème du choix se pose.  Choix de l’activité avant tout, mais aussi choix du club. Le 24 août 2011, j’avais publié un article sur ce blog intitulé « casse-tête », en suggérant quelques conseils. Je ne vais donc pas imposer une relecture à ceux qui en avaient pris connaissance en son temps, et j’invite les autres à le retrouver.
Maintenant, côté club, ce ne sont pas les mêmes interrogations qui se posent, mais la réflexion est bien présente.
Une nouvelle saison, c’est d’abord tenter d’améliorer ce qui a posé problèmes lors de la précédente et c’est aussi essayer d’innover. Ce n’est pas toujours simple quand il faut composer avec des éléments extérieurs qui sont indépendants de notre volonté et le fruit de personnes nuisibles, indélicates ou carrément malhonnêtes. Parfois le combat n’est pas que sur les tatamis.
Mais revenons sur la saison qui s’ouvre. Les femmes vont avoir le plaisir de trouver un vestiaire tout propre. Il en sera prochainement de même pour les hommes et pour l’ensemble du dojo.
Concernant le côté info et communication, après un nouveau blog, un compte Twitter et une page Facebook, nous proposerons une « application ».
Pour ce qui est de l’entraînement proprement dit : la poursuite des vendredis à thèmes en essayant de diversifier le plus possible, davantage d’entraînement ceintures marron et noires, la reconduction de séances « spécial féminin » et de temps en temps des cours supplémentaires bien ciblés, le lundi soir ou le samedi. Sans oublier la programmation régulière de stages de week-end. La grande nouveauté se situera peut-être en toute fin de saison avec la reprise d’un grand stage d’été. Vous êtes en ce moment nombreux à voter sur le site pour choisir entre le Var et la Gironde.
Il ne reste plus qu’à souhaiter beaucoup de courage à ceux qui voient se terminer les vacances et une bonne rentrée dans tous les domaines. Pour ce qui nous lie plus particulièrement : beaucoup de plaisir et de progrès sur les tatamis.
Site du club ju jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Jeux olympiques

Bien que pratiquant et enseignant le ju-jitsu, je suis aussi judoka. Comment en aurait-il pu être autrement héréditairement parlant.
À ce titre, je m’intéresse tout naturellement et passionnément au  parcours des équipes de France.
Saluons donc les résultats de Londres. Ils  confirment le judo en grand pourvoyeur de médailles.
En tout premier Teddy Riner et Lucie Decosse tout d’or vêtus.
Personnellement j’ai un petit faible pour Audrey Tcheuméo. Elle m’avait Impressionné  lors de sa finale victorieuse aux championnats du Monde en 2011 à Paris, sur la Japonaise numéro un mondial, et cela avec un superbe balayage. Elle aurait dû battre l’Anglaise à Londres et être sacrée championne olympique, ce sera pour la prochaine fois. Une belle médaille de bronze, tout de même.
Certains trouveront bizarre que,  m’intéressant  tant au judo et produisant un ju-jitsu qui se trouve être plus proche de la « technique de la souplesse » et par conséquent de la « voie de la souplesse », je me trouve en dehors de la fédération de judo. Cela fait partie des paradoxes de la vie. Effectivement, j’enseigne et pratique un ju-jitsu plus apparenté au judo que celui qui est pratiqué au sein de la fédération de… judo. Mais, ceci explique peut-être cela : avec un ju-jitsu voisin du judo, il pourrait exister une forme de concurrence ? Alors qu’avec ce qui est pratiqué dans la « grande institution », le risque est sans doute plus mince. J’ajoute que c’est un choix que j’ai fait il y a maintenant dix-huit ans. Ce choix, je l’assume et ne le regrette pas. Si cette décision n’avait pas été prise,  l’impression de « vendre mon âme » m’aurait habité, ni plus ni moins. Je précise que ce sont uniquement des divergences  techniques importantes qui ont été le moteur de cette prise de distance.
Cela ne m’empêche pas d’aimer le judo,  ses champions et ses championnes.
Site du Club Ju-Jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Ne-waza au féminin

Au programme de cette semaine (entre autre) un entraînement féminin, mercredi de 20 h 30 à 21 h 30.
Cette séance sera consacrée au travail au sol. Techniques, éducatifs et randoris seront au programme.
Rassembler des personnes de gabarits approchants afin de faciliter l’apprentissage, tel est le but d’une telle initiative.
A l’occasion de la précédente séance qui s’est déroulée le 5 décembre dernier, j’avais exposé le 1er décembre sur ce blog l’ensemble des raisons qui motivaient une telle démarche. Inutile de me répéter. Je renvoie les lecteurs à cet article.
J’ajouterais simplement que les arguments concernant les gabarits sont encore plus vrais dans le domaine qui est celui du travail au sol.
Enfin, et pourquoi nier l’évidence, il existe parfois chez certaines une réticence à la mixité dans le ne-waza.
Rendez-vous mercredi prochain à 20 h 30 au dojo.

Site du club ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com