Souvenir d’une préface

Christian Quidet a été un grand journaliste français spécialisé dans le sport et notamment dans le tennis et le judo.
Dans les années 1970/80, il a participé à la vulgarisation du judo en essayant de le rendre le plus « télégénique » possible. Il a également publié différents ouvrages consacrés à l’histoire du sport, dont trois sur les arts martiaux.
Cela fait maintenant deux années qu’il nous a quittés.
Suite au dernier article publié sur mon blog concernant l’atémi-ju-jitsu, j’ai repensé aux moments importants qui ont jalonné l’histoire de cette reconquête. Il était une personnalité que j’appréciais et à ce titre je lui avais demandé s’il pouvait signer la préface de mon premier livre. Il s’intéressait à tous les arts martiaux et la remise en valeur de notre discipline ne le laissait pas indifférent. Il a très gentiment accepté et j’ai été comblé au-delà de mes espérances.
En relisant cette préface, j’ai trouvé ce texte (écrit en 1985) toujours terriblement d’actualité. Alors, pourquoi ne pas en faire profiter les amateurs de ju-jitsu du XXIe siècle.

La publication d’une progression française de ju-jitsu est un acte plus important qu’il n’y paraît. C’est la restauration, en France, du trésor des samouraïs qui, au fil de l’histoire, ont porté l’art du combat individuel à un degré de perfectionnement et de raffinement unique au monde.
        Cette version moderne de la self-défense japonaise, présentée par Eric Pariset, met à la disposition des éducateurs sportifs une méthode claire, précise et efficace.
        Elle offre à celles et à ceux qui s’en inspirent un bagage technique inestimable. Non pour leur apprendre à se battre mais pour dissuader les autres d’attaquer.
         C’est en ce sens que je crois beaucoup à la vulgarisation de la self-défense dans notre pays. Comme un remède à l’agressivité qui enlaidit notre société actuelle.
        Je félicite Eric Pariset de s’être intéressé et de s’être spécialisé dans le ju-jitsu qui est le meilleur complément à la pratique du judo.
        Le ju-jitsu ne doit pas être mis entre toutes les mains et ne peut être enseigné valablement que par ceux qui ont adhéré à l’esprit de son fondateur, le maître Jigoro Kano.
        Eric Pariset est de ceux-là. Il a été élevé dans une famille ou les arts martiaux étaient considérés comme un Art et pratiqués comme une passion. Son père, Bernard Pariset, a participé au premier championnat du Monde au Japon en 1956 et a obtenu une superbe quatrième place. Plusieurs fois champion d’Europe il a légué, comme  les maîtres japonais d’autrefois, son savoir et sa sagesse à Eric.
       Ceinture noire, 5e Dan de Judo-Ju-Jitsu, Eric Pariset a été champion d’ile de France de Judo en 1983.
        Il s’est ensuite, spécialisé dans les démonstrations de Ju-Jitsu et de self-défense pour devenir, à   31 ans, le meilleur spécialiste français de cette discipline.
       « N’enseigne pas toute ta science à ton élève, qui sait s’il ne deviendra  pas un jour ton ennemi ».
        Fort heureusement, Eric Pariset n’a pas appliqué cette devise  chère aux anciens Maitres d’armes japonais.
        Je l’en remercie et j’espère que vous serez nombreux à profiter de sa générosité.
   
Christian Quidet.
Responsable du service des Sports d’Antenne 2*
Avril 1985.
* A l’époque France 2 s’appelait Antenne 2.

Site du club Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com
                                        

Kit défense

« Je souhaiterais apprendre à me défendre et ensuite pratiquer un art martial. » Curieuse demande de renseignement !
J’explique à la jeune femme que ju-jitsu et self-défense sont la même chose. Que le ju-jitsu, c’est de la self-défense et inversement.
Malgré tout, elle insiste et me fait part de son souhait de suivre une petite série de cours de défense afin d’apprendre « quelques clefs pour dans la rue » et ensuite passer sérieusement à l’étude d’un art martial.
Dans un premier temps, on ne peut que constater le manque d’information de la part du grand public. Le nombre important d’arts martiaux, d’écoles, de styles et de sous-styles entretient un grand flou. La self-défense n’est pas le principal but de l’ensemble des arts martiaux, mais tous y puisent leur raison d’être. Certains privilégient l’aspect sportif, d’autres le côté mental, ou encore la forme artistique. Mais tous ont comme raison d’être une gestuelle qui représente des scènes de combat. Rechercher un art plutôt axé sur le côté utilitaire paraît évident quant il s’agit de la première motivation, mais penser que self-défense et art martial sont deux entités différentes laisse songeur.
Ensuite, il est préoccupant de constater que des personnes puissent croire qu’en quelques séances, ils vont être capables d’affronter des situations d’agression et d’y faire face.
La faute à qui ? Sûrement pas au néophyte, certes un peu crédule, mais néophyte quand même. Pour trouver le ou les responsables, il faut se tourner vers ceux qui proposent une sorte de « kit-défense ». À plusieurs reprises, je me suis plu à expliquer que l’efficacité s’acquiert mais qu’elle se perfectionne aussi et surtout dans le temps et tout simplement s’entretient. Bien sûr une technique apprise est apprise, comme on dit banalement, c’est comme le vélo. Mais il y a une grande différence entre une promenade bucolique improvisée à bicyclette et la nécessaire fuite face à un grand danger, où là, il sera souhaitable d’être affûté.
Peut-être qu’à l’heure actuelle une majorité de nos contemporains n’est pas habitée par la persévérance dans certains domaines, mais dans celui-ci, la franchise est garante d’honnêteté et de sécurité.

Le ju-jitsu au pays du marronnier

En terme journalistique, un « marronnier » est un article récurrent et propre à une même période de l’année : les arnaques de l’été,  le prix des fournitures scolaires, les foires aux vins, etc.
Ce blog n’y échappe pas complètement. Après les vacances, beaucoup de personnes souhaitent commencer ou reprendre une activité physique et le problème du choix se pose.  Choix de l’activité avant tout, mais aussi choix du club. Le 24 août 2011, j’avais publié un article sur ce blog intitulé « casse-tête », en suggérant quelques conseils. Je ne vais donc pas imposer une relecture à ceux qui en avaient pris connaissance en son temps, et j’invite les autres à le retrouver.
Maintenant, côté club, ce ne sont pas les mêmes interrogations qui se posent, mais la réflexion est bien présente.
Une nouvelle saison, c’est d’abord tenter d’améliorer ce qui a posé problèmes lors de la précédente et c’est aussi essayer d’innover. Ce n’est pas toujours simple quand il faut composer avec des éléments extérieurs qui sont indépendants de notre volonté et le fruit de personnes nuisibles, indélicates ou carrément malhonnêtes. Parfois le combat n’est pas que sur les tatamis.
Mais revenons sur la saison qui s’ouvre. Les femmes vont avoir le plaisir de trouver un vestiaire tout propre. Il en sera prochainement de même pour les hommes et pour l’ensemble du dojo.
Concernant le côté info et communication, après un nouveau blog, un compte Twitter et une page Facebook, nous proposerons une « application ».
Pour ce qui est de l’entraînement proprement dit : la poursuite des vendredis à thèmes en essayant de diversifier le plus possible, davantage d’entraînement ceintures marron et noires, la reconduction de séances « spécial féminin » et de temps en temps des cours supplémentaires bien ciblés, le lundi soir ou le samedi. Sans oublier la programmation régulière de stages de week-end. La grande nouveauté se situera peut-être en toute fin de saison avec la reprise d’un grand stage d’été. Vous êtes en ce moment nombreux à voter sur le site pour choisir entre le Var et la Gironde.
Il ne reste plus qu’à souhaiter beaucoup de courage à ceux qui voient se terminer les vacances et une bonne rentrée dans tous les domaines. Pour ce qui nous lie plus particulièrement : beaucoup de plaisir et de progrès sur les tatamis.
Site du club ju jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Jeux olympiques

Bien que pratiquant et enseignant le ju-jitsu, je suis aussi judoka. Comment en aurait-il pu être autrement héréditairement parlant.
À ce titre, je m’intéresse tout naturellement et passionnément au  parcours des équipes de France.
Saluons donc les résultats de Londres. Ils  confirment le judo en grand pourvoyeur de médailles.
En tout premier Teddy Riner et Lucie Decosse tout d’or vêtus.
Personnellement j’ai un petit faible pour Audrey Tcheuméo. Elle m’avait Impressionné  lors de sa finale victorieuse aux championnats du Monde en 2011 à Paris, sur la Japonaise numéro un mondial, et cela avec un superbe balayage. Elle aurait dû battre l’Anglaise à Londres et être sacrée championne olympique, ce sera pour la prochaine fois. Une belle médaille de bronze, tout de même.
Certains trouveront bizarre que,  m’intéressant  tant au judo et produisant un ju-jitsu qui se trouve être plus proche de la « technique de la souplesse » et par conséquent de la « voie de la souplesse », je me trouve en dehors de la fédération de judo. Cela fait partie des paradoxes de la vie. Effectivement, j’enseigne et pratique un ju-jitsu plus apparenté au judo que celui qui est pratiqué au sein de la fédération de… judo. Mais, ceci explique peut-être cela : avec un ju-jitsu voisin du judo, il pourrait exister une forme de concurrence ? Alors qu’avec ce qui est pratiqué dans la « grande institution », le risque est sans doute plus mince. J’ajoute que c’est un choix que j’ai fait il y a maintenant dix-huit ans. Ce choix, je l’assume et ne le regrette pas. Si cette décision n’avait pas été prise,  l’impression de « vendre mon âme » m’aurait habité, ni plus ni moins. Je précise que ce sont uniquement des divergences  techniques importantes qui ont été le moteur de cette prise de distance.
Cela ne m’empêche pas d’aimer le judo,  ses champions et ses championnes.
Site du Club Ju-Jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com

Eté 2012

La semaine qui va commencer demain sera la dernière avant un peu de repos pour le club. Cette coupure permettra de pouvoir attaquer une nouvelle saison dans de bonnes conditions.
A tous ceux qui ont la chance d’avoir des congés, mais surtout de pouvoir partir, je leur souhaite de bonnes vacances et pour les autres, je leur dis bon courage, leur tour viendra.
Comme prévu, il n’y a pas de stage cet été, les fans de Soulac le regrettent. Il en est de même pour moi. J’en avais donné les raisons à l’occasion d’un précédent billet le 24 avril sur ce blog.
Le club sera donc fermé pour trois semaines à partir du vendredi 27 juillet.
Revêtir le maillot de bain à la place du judogi ou tout simplement laisser quelque temps le corps au repos ou à l’abri d’efforts répétés ne peut pas faire de mal. Et puis, l’envie n’en sera que plus forte de reprendre le chemin du dojo après une bonne d’interruption.
Bel été à toutes et à tous.  
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Sondage Ju-jitsu du mois de juin

60 % des personnes qui ont participé au sondage du mois de mai pensent que les arts martiaux ne peuvent se passer des grades dans leur étude et leur pratique.
A l’inverse, cela fait donc 40 % qui ne perçoivent pas l’utilité de ce système hiérarchique.
Il serait intéressant de connaître le pourcentage de pratiquants et de non-pratiquants qui ont participé à cette étude.
Le résultat doit être différent selon que l’on s’adresse à l’une ou l’autre de ces deux catégories.
Un élève me confiait qu’avant de devenir ju-jitsuka il n’y voyait pas d’intérêt. Devenu une modeste ceinture orange, il pense le contraire.
Ce résultat, qui vient à la suite de l’article consacré à la ceinture noire, mérite sans aucun doute que l’on porte une réflexion plus approfondie sur le sujet.
La période estivale y est peut-être propice. 

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Ne-waza au féminin

Au programme de cette semaine (entre autre) un entraînement féminin, mercredi de 20 h 30 à 21 h 30.
Cette séance sera consacrée au travail au sol. Techniques, éducatifs et randoris seront au programme.
Rassembler des personnes de gabarits approchants afin de faciliter l’apprentissage, tel est le but d’une telle initiative.
A l’occasion de la précédente séance qui s’est déroulée le 5 décembre dernier, j’avais exposé le 1er décembre sur ce blog l’ensemble des raisons qui motivaient une telle démarche. Inutile de me répéter. Je renvoie les lecteurs à cet article.
J’ajouterais simplement que les arguments concernant les gabarits sont encore plus vrais dans le domaine qui est celui du travail au sol.
Enfin, et pourquoi nier l’évidence, il existe parfois chez certaines une réticence à la mixité dans le ne-waza.
Rendez-vous mercredi prochain à 20 h 30 au dojo.

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Participation à la transmission

C’est sans doute l’une des plus belles lois de la nature humaine que celle de transmettre. C’est aussi, par définition, la première tâche  d’un enseignant. Mais il est intéressant de constater que les élèves – vis-à-vis  de leurs semblables – se sentent également investis dans cette mission.
Sur les tatamis, entraide mutuelle n’est pas qu’un souhait. Dans les arts martiaux, et plus largement dans les sports de combat,  cette tradition est  davantage respectée. Ce n’est peut-être pas seulement dû à un état d’esprit particulier, mais parce que le sport de combat et l’art martial implique et impose une proximité totale. Elle n’existe pas de la même manière dans  d’autres sports. Certes, et c’est là un paradoxe, cette recherche de contact qui est le fondement même des disciplines de combat est – à la base – faite pour maitriser l’autre et en allant plus loin, pour le terrasser. Mais du coup, l’entraînement à ces techniques impose un contact et entraîne une forte connivence. Cela en fait une des spécificités de nos disciplines et impose que, dans les séances d’entraînement, le partenaire soit la première personne à pouvoir corriger les fautes de l’autre. Il est en première ligne.
Même dans les sports dits « collectifs », bizarrement cette connivence n’est pas si forte. Un exemple,  si l’on prend les sports de balle, on constate que cette proximité n’est pas aussi évidente. D’abord par rapport à l’adversaire, le but est de s’en éloigner. Ensuite, concernant le ou les partenaires, il y a bien sûr  un esprit d’équipe (pour le moins), mais lors des séances d’entraînement,  il n’existe pas de  contact aussi long que celui qu’impose – par sa nature même – le sport de combat et surtout de « lutte ».
Du coup, on prend rapidement et naturellement un moins gradé que soi « sous son aile » et on se souvient que l’on était bien content quand, balbutiant dans un lieu où tout nous était étranger, qu’un plus ancien en fasse de même. C’est là une des raisons de progrès plus rapides dans nos disciplines et peut-être aussi de relations plus privilégiées entre pratiquants. A la condition que cela se passe dans des clubs où ce n’est pas la loi du plus fort qui règne et où les entraînements ne se transforment pas en entreprises de destruction.

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Efficacité

Au bout de combien de temps devenons-nous efficaces ?
Question récurrente et légitime. Pouvoir faire face à une agression ou bien pouvoir porter secours à une personne en difficulté n’a rien d’exceptionnel. Par contre, il est bon et utile de mettre l’accent sur quelques éléments.
Premier point, l’invincibilité n’existe pas. Deuxième point, il n’est pas sérieux de penser qu’une série de séances permettra de se parer contre toutes éventualités. Troisième point, l’acquisition technique ne suffira pas, le travail de l’automatisme et le renforcement de la condition physique seront indispensables. Enfin, le psychologique ne devra pas être négligé.
L’efficacité s’inscrit dans la durée.
Reprenons point par point.
L’invincibilité n’existe pas, il n’y a pas de potion magique. Chacun possède en soi un potentiel qui va s’accroître au fil de la pratique. Voilà pour le premier point. Concernant le deuxième, je suis toujours étonné quand une personne me dit :  » Je voudrais prendre quelques séances, pour apprendre à me défendre » ! Ne pas contrarier une telle demande ? ou pire, la proposer ? n’est pas sérieux et surtout malhonnête. D’autant que ? et cela fait la jonction avec le troisième point ? l’acquisition technique ne suffira pas. Inlassablement, il faudra effectuer des répétitions avec les techniques apprises, ne serait-ce que pour les améliorer. Mais aussi pour parfaire les automatismes et obtenir une indispensable bonne condition physique. Enfin, l’aspect psychologique n’est pas le moindre. Avant d’y avoir été confronté, personne ne connaît la nature de sa réaction et son niveau de stress. Etant exclu de  provoquer un test, il faut mettre de son côté un maximum de chances, avec une pratique régulière et surtout pas à l’aide d’une série de séances.
Enfin, pour conclure et comme je me plais souvent à le dire et à le redire, il est dommage de réduire les arts martiaux au seul aspect défense. Ils sont aussi une méthode d’éducation physique et mentale et à ce titre, ils participent tout simplement à l’éducation en général et, notamment, à une meilleure vie en société. Quand cela s’applique à la « jeune-classe », il s’agit en quelque sorte d’un « investissement comportemental ».

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Soulac 2010, le bilan

Comme promis.
Tout d’abord le lieu: Soulac sur Mer,  station balnéaire familiale au charme suranné qui se prête tout à fait à notre formule de stage et à notre discipline. Elle n’a pas changé au niveau de l’ambiance depuis 25 ans, mais  elle s’est embellie.
Ensuite l’accueil que nous réserve  Monsieur Pintat – le Sénateur Maire – et son équipe est toujours aussi agréable : réception en Mairie, mise à disposition du Gymnase et d’une équipe pour transporter les 360 m2 de tatamis qui passent l’hiver à 4 kilomètres. Très apprécié aussi, le concours de Madame Martin, gardienne du Gymnase.
La météo, comme presque chaque année, elle nous  a été favorable. Et même si  la majeure partie du temps de notre pratique se passe à l’intérieur, nous avons quand même la séance d’atemi-waza qui se déroule en plein air et  beaucoup ne voudraient pas la manquer. De plus le beau temps favorise un bon moral et l’après-midi réservée au repos et au farniente est plus agréable dans de telles conditions.
Concernant les stagiaires,  j’ai  particulièrement apprécié la volonté de bien faire et de s’astreindre à une certaine rigueur, même au mois d’aout. Cela est d’autant plus respectable et prometteur quand une telle attitude vient aussi  des moins  gradés. A ce sujet, la représentation était parfaite : de la ceinture blanche au 3eme dan. Beaucoup de régions étaient représentées y compris l’outre mer et nous avons eu le plaisir d’avoir la présence d’un « petit suisse ».
Quant au programme par lui-même, ce qui est malgré tout la principale raison de notre présence soulacaise, toutes les composantes du Ju-Jitsu ont été travaillées, beaucoup de randoris ont été effectués et  – cerise sur le gâteau – nous avons assisté le dernier jour à de très belles prestations à l’occasion de la présentation technique qui devait clôturer le stage.  Les stagiaires ont pu aussi apprécier les différents changements de partenaires effectués durant cette semaine. Passant de personnes avec qui nous avons l’habitude de travailler à des gabarits et des niveaux techniques différents. Dans une bonne pratique, il est indispensable de savoir s’adapter à différents  gabarits (dans la réalité ont ne choisis pas son agresseur !), et puis du point de vue morale, l’entraide mutuelle (le confirmé allant vers le débutant, par exemple) représente un des fondements indissociables  de notre discipline à traditions qui se veut être éducative sur bien des aspects.
En conclusion, une 25e édition ou, je l’espère, chacun  conservera d’excellents souvenirs et  aura pu pratiquer dans des conditions complémentaires à celles de la saison. Tout ceci devrait se concrétiser  par d’énormes progrès. Rendez-vous l’été prochain. En attendant je souhaite à chacun une bonne rentrée ainsi qu’excellente saison 2010/1011.
Je n’oublie pas de remercier Jean-Jacques et Catherine qui, comme l’an passé, nous ont magnifiquement organisé un pot (un cocktail, n’hésitons pas !) de fin de stage.
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