Vaincre sans combattre, deuxième…

Laisser mûrir le coq !

Une partie du pays à la chance d’être encore en vacances et dans ces périodes, j’ai l’habitude de remplacer l’article technique hebdomadaire par un délicieux petit conte. Une de ces histoires qui sont des « leçons de vie ». Aussi, aujourd’hui je continue avec le concept du « vaincre sans combattre ». Je n’ignore pas que cette savoureuse histoire a déjà  eu sa place sur le blog et la page Facebook, mais on ne s’en lasse pas.

Laisser mûrir le coq. « Le roi de Tcheou avait confié à Chi Hsing Tseu le dressage d’un coq de combat prometteur, qui paraissait doué et combatif. Le roi était donc en droit de s’attendre à un dressage rapide… et il ne comprenait vraiment pas que dix jours après le début de l’entraînement il n’ait toujours pas eu de nouvelles des progrès du volatile. Il décida d’aller en personne trouver Chi pour lui demander si le coq était prêt. -« Oh non, sire, il est loin d’être suffisamment mûr. Il est encore fier et coléreux », répondit Chi. De nouveau dix jours passèrent. Le roi, impatient, se renseigna auprès de Chi qui lui déclara : – « Le coq a fait des progrès, majesté, mais il n’est pas encore prêt car il réagit dès qu’il sent la présence d’un autre coq. » Dix jours plus tard, le roi, irrité d’avoir déjà tant attendu, vint chercher le coq pour le faire combattre. Chi s’interposa et expliqua : – « Pas maintenant, c’est beaucoup trop tôt ! Votre coq n’a pas complètement perdu tout désir de combat et sa fougue est toujours prête à se manifester. » Le roi ne comprenait pas très bien ce que radotait ce vieux Chi. La vitalité et la fougue de l’animal n’étaient-elles pas la garantie de son efficacité ?! Enfin, comme Chi Hsing Tseu était le dresseur le plus réputé du royaume, il lui fit confiance malgré tout et attendit. Dix jours s’écoulèrent. La patience du souverain était à bout. Cette fois, le roi était décidé à mettre fin au dressage. Il fit venir Chi et le lui annonça sur un ton qui trahissait sa mauvaise humeur. Chi prit la parole en souriant pour dire : – « De toute façon, le coq est presque mûr. En effet, quand il entend chanter d’autres coqs il ne réagit même plus, il demeure indifférent aux provocations, immobile comme s’il était de bois. Ses qualités sont maintenant solidement ancrées en lui et sa force intérieure s’est considérablement développée. »Effectivement, quand le roi voulut le faire combattre, les autres coqs n’étaient visiblement pas de taille à lutter avec lui. D’ailleurs ils ne s’y risquaient même pas car ils s’enfuyaient dès qu’ils l’apercevaient. »

 

Soulac 2022, le retour…

J’ai le plaisir d’annoncer le retour du stage de Soulac-sur-Mer, au mois d’août prochain. Ce sera du dimanche 14 au vendredi 19.

Soulac et le ju-jistu, c’est une longue histoire. Elle a commencé en 1986, elle a duré jusqu’en 2010, soit vingt-cinq sessions. En 2011, j’ai décidé de faire une pause.

Nous sommes dans le département de la Gironde, sur la Pointe de Graves. Venant du Sud de la France, on y accède en passant par Bordeaux qui se situe à 80 kilomètres. Venant du Nord, à partir de Royan il faut emprunter le bac pour traverser l’estuaire de la Gironde jusqu’au Verdon qui se trouve à quelques kilomètres de Soulac.

Les grandes plages, l’océan, la forêt : Soulac, c’est la nature, mais aussi une ambiance familiale, une ambiance qui sied parfaitement au déroulement d’un stage de ce type. Vacances et ju-jitsu se marient à merveille pour une semaine inoubliable.

C’est l’occasion d’aborder le ju-jitsu d’une façon différente, de s’immerger dans l’art martial intensément, de se perfectionner techniquement et de se faire ou refaire une parfaite condition physique. Les entraînements ont lieu le matin, l’après-midi étant libre ; nous sommes aussi en vacances ! La baignade, le repos, mais également les activités proposées par la station. Impossible de s’ennuyer pour les accompagnateurs.

Soulac, c’est aussi un ensemble de magnifiques villas au style si particulier.

Évidemment, comme nous serons en août, il est prudent de ne pas tarder dans les réservations concernant l’hébergement.

Le plus simple, c’est  de se renseigner auprès de l’office du tourisme : camping, chambres chez l’habitant, locations de vacances et gîtes, chambres d’hôtes, hôtels, villages vacances, résidence de tourisme, air de camping-car, etc.

Comme indiqué plus haut, nous sommes dans une cité  balnéaire à dimension humaine, on peut tout autant s’y amuser que s’y reposer en famille.

Je reviendrai régulièrement sur ce stage, les brochures seront disponibles en janvier, mais dès à présent, vous pouvez me contacter pour obtenir les informations que vous souhaiteriez.

A noter que le stage est ouvert à tous les pratiquants d’arts martiaux.

Je ne cache pas ma joie de renouer avec ce rendez-vous. D’après les échos qui  me parviennent  régulièrement, je ne suis pas le seul à conserver d’inoubliables souvenirs de ces étés soulacais.

A très vite.