Aujourd’hui je « fête » deux anniversaires qui en termes de souvenirs sont aux antipodes, bien qu’intimement liés.
Il y a deux ans, jour pour jour, je signais le bail du local de la Rue Victor Chevreuil à Paris, pour y ouvrir un nouveau dojo. Après une période passée en province et un indispensable repos, j’avais décidé de « remonter » à Paris afin de repartir au combat. Certes, à un âge qui correspond davantage à celui de la retraite, mais il y a des métiers où il est difficile de s’y résoudre. Dans ce nouveau dojo j’avais mis beaucoup d’espoirs et d’énergie. Même si dans chaque entreprise privée il y a toujours une part de risques, ceux-là étaient calculés, je ne partais pas dans l’inconnu. C’était sans compter avec un évènement planétaire que personne n’avait pu deviner : ce que nous allions vivre était inédit.
Un an après, il y a donc précisément douze mois, le virus balayait tous les espoirs, l’énergie et les économies mises dans cette nouvelle entreprise. Un dojo privé, s’il offre une grande liberté d’entreprendre, implique des frais de fonctionnement importants, ne serait-ce qu’avec le loyer (surtout dans la capitale). Le dojo étant trop jeune pour avoir eu le temps de constituer un « trésor de guerre » et pour profiter des quelques aides allouées, face à une propriétaire intraitable, la rupture du bail s’est imposée.
Je ne suis pas un cas isolé, beaucoup d’entreprises (les plus jeunes et les plus modestes) ont mis « la clé sous le porte » (une expression qui n’avait jamais été autant prononcée). D’ailleurs l’euphorie de ces derniers jours, grâce au retour à une « vie presque normale » ne doit pas nous faire oublier ceux qui sont restés sur le « bord du chemin ». Surtout que, sans jouer les oiseaux de mauvaise augure, ce n’est sans doute pas fini, bien malheureusement.
Maintenant, il est inutile de ressasser le passé, il faut regarder devant. A titre personnel, n’ayant plus d’outil de travail, ce ne sera évidemment pas simple. En effet il n’est plus possible matériellement d’envisager une réouverture. Aussi il faudra de l’imagination et de l’énergie pour trouver des solutions de remplacement. Il n’est pas question de baisser les bras. Bien que meurtri par la violence des événements, l’esprit cogite à 100%, il est accompagné d’une solide volonté.
Merci Nicolas !
La vie est un grand projet, constitué de beaucoup de projets intermédiaires que nous forgeons tout au long de notre existence; c’est en restant connectés à ces projets que nous donnons du sens et de la densité à notre vie. #albertbosch
Merci pour ce que vous avez donné, vous avez encore beaucoup à nous apprendre!
( Pourquoi pas faire des stages en régions, on vous attend!)
Sportivement!
Bonjour,
Merci pour ce gentil message et la gentille proposition ! Vous êtes où exactement ?
Excuse-moi de ne pas m’en souvenir.
Bien cordialement.