Les fidèles de ce blog connaissent mon attachement à la reconnaissance du métier d’enseignant et cela quelle que soit la matière ou la discipline enseignée. Chaque secteur à sa spécificité, certains ? que je connais bien ? sont plus contraignants physiquement, d’autres sont entourés d’une responsabilité on ne peut plus importante. C’est le cas, il me semble, des professeurs des écoles (les instits). La lourde tâche de réussir la construction de solides fondations sur lesquelles toute une vie devra s’appuyer leur incombe. Enthousiasmant, mais terriblement stressant, surtout quand ce métier est parfois stigmatisé et souvent dévalorisé, comme c’est le cas depuis plusieurs décennies. Ceci étant, il serait peut-être trop simple et trop rapide de faire quelque amalgame que ce soit avec l’horrible drame qui s’est déroulé la semaine passée à Albi, mais c’est peut-être le moment pour rendre hommage à cette profession et pour saluer ses mérites, surtout à une époque où les fondamentaux de notre société sont en mal de repère et tout simplement d’existence.
Autre réflexion, toujours à propos d’enseignement. Et dans un registre beaucoup plus agréable, mais en parfaite osmose avec le sujet précédent. La semaine passée, j’ai pu m’apercevoir que la reconnaissance professionnelle était une chose, mais que la reconnaissance ? mutuelle ? de valeurs humaines en était une autre et peut-être encore plus importante. Créer de tels liens grâce à notre dojo n’est pas une moindre fierté. C’est là que l’art martial prend toute sa valeur. Au-delà d’un accomplissement personnel, il permet aussi d’améliorer le quotidien des humains grâce à un relationnel apaisé, empreint de respect mutuel et de valorisation de sentiments affectifs puissants.
Site du club ju-jitsu Eric Pariset : www.jujitsuericpariset.com