Dimanche soir, dans le TGV qui me ramenait de Paris à Niort, s’est manifestée l’envie d’évoquer les rendez-vous dominicaux, à l’image de celui que je venais de vivre. Une fois par mois, pour trois heures de ju-jitsu, je reviens dans la capitale pour y retrouver des personnes que j’apprécie infiniment. Au fil de la journée le plaisir se manifeste de plusieurs manières.
Tout d’abord, prendre le train et ne pas se lasser d’admirer un paysage qui se transforme d’un mois sur l’autre, au gré des saisons. Ensuite, arriver à Paris et grâce au Métro, en partie aérien, sur la ligne 6, avoir l’impression de se fondre dans la ville. Enjamber la Seine et sur la gauche admirer le cœur de la capitale. Passer près de Bercy, cette arène dans laquelle j’ai eu la fierté de pouvoir présenter le ju-jitsu à maintes reprises et enfin descendre à la station Dugommier pour y retrouver un quartier qui fut le mien pendant de nombreuses années. Le repas d’avant stage n’est pas le moment le plus désagréable de la journée, surtout lorsqu’il se déroule chez d’anciens élèves en bonne compagnie.
Enfin arrive « l’objet de la journée », à savoir les trois heures d’entraînement avec plusieurs moments très agréables. D’abord l’accueil des stagiaires qui permet de retrouver d’anciens élèves avec lesquels des relations privilégiées se sont imposées, cela grâce à un long parcours commun, durant lequel se sont révélées de fortes affinités. Parfois de nouveaux visages viennent renforcer le petit groupe.
Ensuite, revêtir le kimono pour « faire mon métier » est un autre grand moment. En l’occurrence, il s’agit de transmettre un savoir à un groupe attentif et passionné. Venir un dimanche après-midi pour transpirer pendant trois heures, parfois souffrir (un tout petit peu), ne relève pas de l’exploit mais d’un petit sacrifice qui consiste à laisser de coté d’autres occupations.
Durant ces cents quatre vingt minutes un maximum de techniques et d’aspects de la discipline sont passés en revue. Ce qui me touche particulièrement, c’est l’excellente ambiance qui enveloppe cette séance. En terme d’état d’esprit une parfaite osmose « transpire », elle n’est pas la seule.
Arrive la fin du stage avec parfois des remises de diplômes, quelques photos souvenirs postées sur Facebook et le moment des adieux. Sans tristesse, puisqu’il y a la certitude de se retrouver très vite.
En hiver le retour se fait de nuit, faute de pouvoir admirer le paysage, hormis les lumières de la ville au début du voyage, c’est un peu de lecture, d’écriture et beaucoup de réflexions positives qui accompagnent cette fin de journée. Et surtout la satisfaction d’avoir été utile !
Je profite de ce billet pour souhaiter à tous de bonnes fêtes de fin d’année. 2017 n’a pas échappé à la règle, les joies et les peines se sont succédées, gardons le meilleur, sans oublier ceux qui nous ont quittés !