Déjà un mois de passé depuis la cessation de mon activité au club de la Bastille. Un mois aussi nous sépare de la très chaleureuse soirée d’au revoir du 30 juin. Ce soir-là, la joie d’être réunis l’avait emporté sur la tristesse que peut engendrer toute séparation. Sans doute la présence de l’espoir répandant de bonnes ondes n’était pas étrangère à cette liesse.
Le dojo de la Bastille avait vu le jour en janvier 2004. Précédemment, c’est dans le XIIe arrondissement que j’exerçais. Puis, ce club s’est révélé rapidement trop petit. L’envie de faire mieux et de proposer davantage de surface pouvait se comprendre. Mais, bien souvent, « le mieux est l’ennemi du bien », non pas que le succès ne fut pas au rendez-vous, mais des éléments négatifs se sont très vite abattus sur ce lieu. Tout d’abord – et surtout – à titre personnel, l’année 2004 fut marquée par la disparition de mon père.
Ensuite, il y a eu de nombreux problèmes. Ceux-ci n’étaient pas issus de la fatalité mais de la malfaisance ! Comme cela avait été déjà explicité, depuis 2010, j’ai livré tout seul un combat parfaitement injuste et déséquilibré contre la copropriété. Une décision qui portait sur la fermeture du passage dans lequel se trouve l’établissement avait été prise en assemblée générale, à l’unanimité, en 2010. C’est pour qu’elle n’aboutisse pas que j’ai agi. Cette mise en place aurait vraisemblablement condamné notre dojo. Il fallait à la fois gérer le club, ce qui je crois fut correctement fait, et livrer un combat qui n’aurait pas dû exister. (Ce combat aura eu au moins l’utilité de « déminer » et de faire en sorte que les successeurs, eux, ne connaissent pas les mêmes soucis.) Mais on ne sort pas indemne d’une telle bagarre qui aura duré une demi-décennie. Et puis, sur le long terme, une pratique sportive intense ne laisse pas intact, mais d’une certaine façon, elle est « légitime», si je puis dire. Donc, à une usure physique « normale » est venue s’ajouter une usure morale anormale. Toujours à propos d’usure, l’épaule devra attendre le mois de septembre pour se faire réparer. Des raisons d’organisation personnelle m’ont amené à reporter l’intervention.
Cela fait aussi déjà un mois que la nouvelle équipe, dirigée par Michel Dufloux, assume la suite, il est évident que je lui souhaite bonne chance et bon courage. Cette équipe est là pour prendre en charge la continuité de l’enseignement.
Pour ce qui concerne les projets personnels, ils sont nombreux, mais il existe un temps pour chaque chose. Par l’intermédiaire de ce blog et de ce que l’on appelle « les réseaux sociaux», vous ne manquerez pas d’être régulièrement informé aussi bien sur leur teneur que sur leur calendrier. A ce propos, ces dernières semaines, par mail, par téléphone, sur Facebook, sur le blog et à l’aide du livre d’or, j’ai reçu un nombre très important de messages, tous plus chaleureux les uns que les autres. Je profite de cette occasion pour adresser mes remerciements les plus sincères à leurs auteurs.
Je conclurai en écrivant qu’à cette époque de l’année, je pense à tous ceux qui n’ont pas la chance de pouvoir profiter de l’été pour prendre des vacances afin de se dépayser et de se reposer. Je leur souhaite bon courage. A tous, je souhaite une belle fin d’été.
Eric Pariset
J’étais loin de me douter que vous ayiez eu autant de difficultés lors de la création du dojo alors que j’avais compris que vous aviez des soucis de santé. Je ne peux, bien modestement, que vous souhaitez de traverser les épreuves à venir « le mieux possible » (et je parle en connaissance de cause au vu de mes nombreux problèmes de santé et d’une fréquentation trop fréquente des blocs opératoires) et espérer avoir des nouvelles de votre part. Vous manquez aux deux moustiques Athénaïs et Apollonie, Stéphane, Marianne et les deux derniers enseignants également. Prenez soin de vous ! Bien cordialement, Nathalie Hoffmann-Mabire